|
Les
microscopes actuels disposent généralement d'un
éclairage halogène incorporé dans la partie basale du statif où il
prend peu de place tout en étant à l’abri des poussières et des salissures.
L’ampoule halogène bas voltage, de très petite
dimension (parfois placée en dehors du statif pour éviter
l'échauffement de celui-ci) émet une lumière qui est dirigée, grâce
à une lentille collectrice, vers un miroir incliné à 45° qui renvoie
la lumière verticalement vers le condenseur.
|
|
(1) Ampoule halogène dont on peut faire varier l'intensité lumineuse
; (2) Réflecteur ;
(3) Capot diffuseur de chaleur ; (4) Lentille collectrice ;
(5) Verre anticalorique ;
(6) Filtre correcteur ; (7) Diffuseur ; (8) Diaphragme de champ qui contrôle le diamètre de la zone éclairée au niveau de
la préparation ; (9) Miroir incliné à 45° ;
(10) Lentille de champ ; (11) Flux lumineux envoyé vers
le condenseur ;
(12) Partie basale du statif du microscope ; (13) Zone
d'insertion des filtres ;
(14) Réglage de l'intensité lumineuse ; (15) Réglage du
diaphragme de champ.
Selon le degré de perfectionnement du modèle
utilisé, certaines des parties présentées sur le schéma
précédent peuvent faire défaut. Les modèles les plus simples
ne possèdent qu'une ampoule surmontée d'un diffuseur.
( |
|
Sur certains modèles, l'ampoule halogène
est placée à l'arrière du statif dans un bloc muni d'un
diffuseur. Ce système permet d'utiliser des ampoules
puissantes (100 watts) qui permettent de prendre des photos
au 1/125 de seconde et qui donnent une luminosité
confortable lors de techniques spéciales (fond noir,
contraste de phase et contraste interférentiel de Nomarski). |
(1) Ampoule halogène ; (2) Lentille collectrice ; (4) Zone
d'insertion des filtres (12) Réflecteur et capot diffuseur
de chaleur ; (13) Partie basale du statif du microscope. |
L'intensité lumineuse se règle avec un potentiomètre (une lumière
trop puissante fatigue les yeux) et une bague contrôle un diaphragme, le diaphragme
de champ, que l’on ferme plus ou moins, pour ajuster le diamètre
de la zone éclairée au diamètre à la partie visible de la
préparation (champ du microscope).
Si le diaphragme de champ est
trop fermé, la partie périphérique de l’objet n’est pas éclairée
(présence d’une zone périphérique sombre dans le champ). Si le
diaphragme de champ est trop ouvert, des parties non observées de la
préparation sont éclairées, ce qui engendre des réflexions,
diffractions et diffusions parasites qui dégradent l’image finale.
Sur les
microscopes que nous utilisons, la température de couleur des
halogènes de puissance 10 à 20 watts, ne dépasse pas 3200°K (celle
de la lumière solaire est de 5500°K) ; pour diminuer la dominante
rouge qui en résulte, il est fortement conseillé de placer en
permanence un filtre bleu (en principe fourni avec l’appareil
par le fabricant) au dessus de la lentille de champ ou avant
l'entrée dans le condenseur.
|
Filtre bleu maintenu avec
un morceau de toile adhésive pour éviter de le faire tomber
lors du transport du matériel.
Il évite la dominante rouge et permet d'observer une image
en lumière plus proche de la lumière blanche.
Selon les modèles, il est posé sur la lentille de champ ou
juste sous le condenseur. |
|
|