1. Principe de fonctionnement du microscope optique à fond clair
Jean-Pierre GAVERIAUX

 

00. Le microscope : l'outil indispensable au mycologue
01. Le principe de fonctionnement du microscope optique à fond clair
02. La partie mécanique du microscope
03. Le dispositif d'éclairage
04  La partie optique : Aberrations chromatiques et géométriques
05. Les objectifs
06. Les condenseurs
07. Les oculaires
08. Principaux accessoires
09. Entretenir son microscope


       
 

Un tube possède à ses deux extrémités des lentilles.
Le premier groupe de lentilles, dirigé vers l’objet à examiner, constitue l’objectif. Il donne une image réelle, inversée et agrandie de l’objet. Cette image n’est pas formée sur un verre dépoli, mais se trouve quelque part dans le tube optique, c’est l’image intermédiaire.


Principe du microscope :
L’image intermédiaire formée par l’objectif est grossie par l’oculaire

Le deuxième groupe de lentilles, dirigé vers l’œil de l’observateur, est appelé l’oculaire ; il fonctionne comme une simple loupe et grossit l’image précédente. On obtient alors l’image définitive virtuelle, plus ou moins fortement grossie et renversée de l’objet initial.
Le grossissement total du microscope est égal au produit du grandissement de l’objectif (un rapport de longueurs) par le grossissement de l’oculaire (un rapport angulaire).

Grandissement
de
l’objectif

Grossissement
de
l’oculaire

Grossissement
total du microscope

Nom commun
donné à l’observation

           4

10

   40

faible grossissement

         10

10

 100

faible grossissement

         20

10

 200

grossissement moyen

         40

10

 400

grossissement moyen

       100

10

1000

fort grossissement

 Dans la pratique, on ne dépasse pas le grossissement 1000. La qualité essentielle d’un système optique n’est pas son grossissement mais son pouvoir séparateur, c’est-à-dire sa capacité à distinguer deux points situés l’un à côté de l’autre. La limite de ce pouvoir séparateur est de 0,2 µm pour les meilleurs objectifs apochromatiques, ayant une ouverture numérique de 1,4 et fonctionnant à l’aide d’un condenseur particulier (un condenseur achromatique-aplanétique).

En mycologie, on utilise principalement trois grossissements : le Gx100 pour rechercher les structures à étudier. La partie significative est ensuite placée au milieu du champ optique puis on passe au Gx400 pour observer les basides, asques, cystides, poils des revêtements piléiques… ou au Gx1000 pour l’observation des spores ou des détails particuliers. On peut donc, dans un premier temps, se limiter à un oculaire x10 et trois objectifs (x10, x40 et x100 à immersion).

 

 

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