1. Principe de fonctionnement du
microscope optique à fond clair |
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Un tube possède à ses deux extrémités des
lentilles.
Le
deuxième groupe de lentilles, dirigé vers l’œil de l’observateur,
est appelé l’oculaire ; il fonctionne comme une simple loupe
et grossit l’image précédente. On obtient alors l’image définitive
virtuelle, plus ou moins fortement grossie et renversée de l’objet
initial.
Dans la pratique, on ne dépasse pas le grossissement 1000. La qualité essentielle d’un système optique n’est pas son grossissement mais son pouvoir séparateur, c’est-à-dire sa capacité à distinguer deux points situés l’un à côté de l’autre. La limite de ce pouvoir séparateur est de 0,2 µm pour les meilleurs objectifs apochromatiques, ayant une ouverture numérique de 1,4 et fonctionnant à l’aide d’un condenseur particulier (un condenseur achromatique-aplanétique). En mycologie, on utilise principalement trois grossissements : le Gx100 pour rechercher les structures à étudier. La partie significative est ensuite placée au milieu du champ optique puis on passe au Gx400 pour observer les basides, asques, cystides, poils des revêtements piléiques… ou au Gx1000 pour l’observation des spores ou des détails particuliers. On peut donc, dans un premier temps, se limiter à un oculaire x10 et trois objectifs (x10, x40 et x100 à immersion). |
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