2. Les parties mécaniques du
microscope optique à fond clair
Jean-Pierre GAVERIAUX |
00. Le microscope : l'outil
indispensable au mycologue
01. Le principe de
fonctionnement du microscope optique à fond clair
02. La partie mécanique du microscope
03. Le dispositif d'éclairage
04 La partie optique :
Aberrations chromatiques et géométriques
05.
Les objectifs
06. Les condenseurs
07. Les oculaires
08. Principaux accessoires
09. Entretenir son microscope
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A) Le
statif |
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Le statif : un support rigide formé d’une base contenant le
système d’éclairage et d’une partie verticale sur laquelle sont
fixés le tube optique, la platine et la sous-platine. Dans les
microscopes d’initiation, le tube optique est mobile et le mise au
point se fait en éloignant ou en rapprochant ce tube de la platine.
Dans les microscopes perfectionnés, c’est la platine qui se déplace,
ce qui autorise le montage d’équipements sophistiqués au sommet du
tube (tête trinoculaire et dispositif de photomicrographie).
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B) La
platine porte-objet |
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La platine porte-objet : rigoureusement perpendiculaire à l’axe
optique, présente un orifice central permettant le passage des
rayons lumineux. Elle reçoit les préparations et est mobile dans
toutes les directions. En plus de son déplacement vertical qui
permet la mise au point, la platine est capable d’un déplacement
sagittal et d’un déplacement transversal, ce qui facilite
l’exploitation méthodique des coupes microscopiques. Deux échelles
graduées avec verniers permettent un repérage très précis et
répétitif des coordonnées X et Y sur une préparation. Les
microscopes d’initiation possèdent une platine fixe, la préparation
(éventuellement maintenue par 2 valets) est déplacée à la main.
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Vue d'ensemble d'une
platine (3) avec commandes coaxiales surbaissées :
(1) déplacement X ; (2) déplacement Y ; (5) vernier Y ; (4)
surplatine. |
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A gauche : platine (3) et
surplatine (4) qui maintient la préparation lors du
déplacement de la platine ; (6) vernier X (déplacement
latéral). A droite : platine rotative (1) pour étude en
lumière polarisée-analysée ; (2) surplatine ; (3) molette de
fixation de la platine ; (4) déplacement X ; (5) déplacement
Y ; molette de rotation. |
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Les échelles graduées et
verniers de précision permettent de noter les coordonnées
d'une zone significative de la préparation et de la
retrouver très facilement lors d'un examen ultérieur (à
gauche : vernier X ; à droite vernier Y). |
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C) La
sous-platine |
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La sous-platine : est une petite platine
qui porte la platine
principale, le condenseur et ses accessoires
(porte-filtres, dispositif de centrage optique, prisme de Nomarski
pour observation en contraste interférentiel…). Son déplacement
vertical permet le réglage en hauteur du condenseur.
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(1)
Sous-platine mobile verticalement sous l'action des boutons
de mise au point rapide et de précision.
(2) Support de la platine principale
(3) Support du condenseur avec vis de centrage du condenseur
(déplacement dans un plan horizontal).
(4) Molette de déplacement vertical du support du condenseur
(permet le réglage en hauteur du condenseur). |
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D) La
tourelle porte-objectifs |
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La tourelle porte-objectifs (ou revolver) : est un disque
tournant à la partie inférieure du tube optique grâce à un roulement
à bille de précision. Il est percé de trois à sept trous à filetage
normalisé, permettant le vissage des objectifs.
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Pour changer d'objectif, il suffit de
tourner la platine-revolver. Un crantage permet de déceler,
lors de la rotation, l’alignement correct de l’objectif. |
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E) La
tête porte-oculaires |
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La tête porte-oculaires : dans les microscopes simples (pour
initiation) le tube optique présente dans sa partie supérieure un
tube monoculaire droit ou incliné ; l’observateur regarde
avec un seul œil, ce qui entraîne rapidement une fatigue importante
des yeux si les observations sont nombreuses.
Pour des observations régulières et de
longues durées, il est fortement recommandé d’utiliser une tête
binoculaire. L’image passe dans une série de prismes dont
certains sont semi-réfléchissants ; l’image est ainsi séparée en
deux images dirigées chacune vers un oculaire (vision binoculaire
mais non stéréoscopique, les deux images étant identiques). L’écart
entre les deux oculaires est réglable en fonction de la distance
interpupillaire de l’observateur (généralement réglable entre 55 et
75 mm).
Certaines têtes sont
trinoculaires, elles sont conçues pour la photomicrographie.
Un sélecteur de trajet optique permet la mise au point photo en
observation binoculaire ou dirige les rayons lumineux uniquement
vers l’oculaire photo ou vers les oculaires d’observation.
Remarque : la tête binoculaire peut être remplacée par un
phototube vertical ; cette solution très économique permet la
photomicrographie mais nécessite le démontage de la tête avant
chaque prise de vues.
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F)
La
commande de mise au point |
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La commande de mise au point : permet d’obtenir une image nette,
en modifiant la distance objectif - coupe microscopique. Deux
techniques sont disponibles :
- modifier la position de l’objectif en
déplaçant l’ensemble du tube optique, mécanisme utilisé sur les
microscopes d’initiation ;
- déplacer verticalement la platine
porte-objet, mécanisme utilisé sur les microscopes plus
perfectionnés ; la position des oculaires d’observation reste fixe
et il est possible de monter sur le microscope des systèmes de prise
de vues et des accessoires variés ;
- pour le déplacement on dispose d’un mouvement
rapide et d’un mouvement lent destiné à parfaire la mise au point
grâce à une vis micrométrique munie d’un tambour gradué.
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Faire la mise au point (MAP),
c'est régler la distance objectif lamelle afin d'obtenir une
image nette au niveau de l'oculaire. |
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Boutons coaxiaux de MAP
macro- (1) et micrométrique (2) situés de part et d'autre du
statif permettent une MAP rapide. |
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