L'utilisation du
microscope optique |
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Les produits chimiques indispensables à la microscopie peuvent être obtenus lors des séances de travaux pratiques à la Faculté de Pharmacie ou sur le terrain, lors des sorties mycologiques de la SMNF. Me contacter préalablement (mail/courrier) pour connaître la liste des produits disponibles. Si l'étude macroscopique des champignons permet à certains mycologues d'identifier quelques centaines d'espèces, il faut, dans la plupart des cas, utiliser le microscope afin d'obtenir les renseignements nécessaires pour progresser dans les clés de détermination. L'observation et la mesure des cellules et structures fongiques, à différents grossissements, sont indispensables pour obtenir les informations susceptibles de nous orienter vers une détermination plus fiable. Exemple : à l'œil nu nous pouvons apprécier la couleur des spores (ou plus généralement de la sporée) mais l'observation au microscope sera très enrichissante en nous donnant des précisions sur la forme (sphérique, ovoïde, fusiforme, aciculaire...), la septation (nombre, disposition et épaisseur des cloisons), l'ornementation (réticules, pointes, tubercules, verrues, ailes...), la guttulation (présence de petites gouttelettes de graisse dans le cytoplasme), l'existence et position d'un pore germinatif, sans oublier les dimensions évaluées à l’aide d'un micromètre oculaire. Si certaines de ces observations peuvent se faire dans l’eau, il est clair que de nombreuses structures ne seront décelées qu’en présence de produits chimiques judicieusement sélectionnés. Ces différents milieux d’observation, colorants, réactifs microchimiques, milieux de montage… seront conservés dans des petits flacons compte-gouttes en verre fumé, au sec, à l’abri de la lumière et de la chaleur.
Rappel : le fragment de champignon à étudier au microscope est toujours placé entre deux lames de verre. Celle du dessous, la plus grande, de dimensions 26x72 mm, ayant une épaisseur d'environ 1mm, porte le fragment à étudier dans un liquide de montage ; on l'appelle porte-objet ou plus simplement lame. Celle du dessus, en verre très mince, en général de 0,17mm d'épaisseur, couvre le fragment à étudier, c'est le couvre-objet ou lamelle. On utilise généralement des lamelles carrées de 18x18 ou 20x20 mm. Lorsque la préparation microscopique est terminée, on dit que l'objet est monté entre lame et lamelle. Les différentes techniques de prélèvement des fragments à observer seront détaillées dans un prochain article. Dans tous les cas, le fragment est placé sur une lame dans un milieu liquide choisi en fonction de la nature du fragment, de la structure à observer et de la destination de la préparation. Pour savoir si une spore est ronde ou ovale, un montage dans l'eau suffit mais la confection d'une préparation que l'on désire conserver pour prendre des photographies est beaucoup plus laborieuse et nécessite l'utilisation de plusieurs de ces milieux.
Il est difficile de présenter une classification de ces milieux, les associations complémentaires étant nombreuses, on peut toutefois schématiquement (et arbitrairement) répertorier environ une dizaine de milieux différents.
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Les flacons et le petit matériel indispensable à la
microscopie |