Principe de fonctionnement du
microscope optique
Le microscope optique ou microscope photonique est
constitué d'un tube qui possède à ses deux extrémités des
lentilles.
Le
premier groupe de lentilles, dirigé vers l’objet à examiner,
constitue l’objectif. Il donne une image réelle, inversée et
agrandie de l’objet. Cette image n’est pas formée sur un verre
dépoli, mais se trouve quelque part dans le tube optique, c’est
l’image intermédiaire.
Principe du microscope :
L’image intermédiaire formée par l’objectif est grossie par
l’oculaire
Le
deuxième groupe de lentilles, dirigé vers l’œil de l’observateur,
est appelé l’oculaire ; il fonctionne comme une simple loupe
et grossit l’image précédente. On obtient alors l’image définitive
virtuelle, plus ou moins fortement grossie et renversée de l’objet
initial.
Le grossissement total du microscope
est égal au produit du grandissement de l’objectif (un rapport de
longueurs) par le grossissement de l’oculaire (un rapport
angulaire).
Grandissement
de
l’objectif |
Grossissement
de
l’oculaire |
Grossissement
total du microscope |
Nom commun
donné à l’observation |
4 |
10 |
40 |
faible grossissement |
10 |
10 |
100 |
faible grossissement |
20 |
10 |
200 |
grossissement moyen |
40 |
10 |
400 |
grossissement moyen |
100 |
10 |
1000 |
fort
grossissement |
Dans
la pratique, on ne dépasse pas le grossissement 1000. La qualité
essentielle d’un système optique n’est pas son grossissement mais
son pouvoir séparateur, c’est-à-dire sa capacité à distinguer deux
points situés l’un à côté de l’autre. La limite de ce pouvoir
séparateur est de 0,2 µm pour les meilleurs objectifs
apochromatiques, ayant une ouverture numérique de 1,4 et
fonctionnant à l’aide d’un condenseur particulier (un condenseur
achromatique-aplanétique).
En
lichéno-mycologie, on utilise
principalement trois grossissements : le Gx100 pour rechercher les
structures à étudier. La partie significative est ensuite placée au
milieu du champ optique puis on passe au Gx400 pour observer les
basides, asques, plectenchymes… ou au
Gx1000 pour l’observation des spores ou des détails particuliers. On
peut donc, dans un premier temps, se limiter à un oculaire x10 et
trois objectifs (x10, x40 et x100 à immersion). |