Pezizomycotina - Lecanoromycètes
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Avec plus de
65 familles,
cette classe, essentiellement lichénisée,
regroupe plus de 90%
des ascolichens, dont l’ascome est constitué
d’apothécies, dans quelques rares familles d’apothécies
périthécoïdes, presque refermées, faisant penser à première
vue à un périthèce, parfois seulement ouverte au niveau
d’une petite fente (apothécies en lirelles) mais il n’y a
jamais de périthèces.
Les asques sont
bituniqués mais fonctionnellement unituniqués, aucun n’est
operculé et la déhiscence est le plus souvent de type
rostrale ou bivalve, la
déhiscence se fait
avec extrusion partielle de l’endoascus.
Les
métabolites
secondaires sont nombreux et interviennent dans la
protection de la
couche d’algues et l’optimisation
de leur photosynthèse en régulant le passage du
rayonnement solaire.
Certains groupes, autrefois
bien définis par leurs caractères morphologiques ont été
pulvérisés, exemple dans les ex-Caliciales : le genre
Calicium est placé dans les Physciaceae, le genre
Chaenotheca dans les Coniocybaceae, le genre
Stenocybe dans les Mycocaliciaceae…
Les données
moléculaires ont permis de grouper les lichens selon leur
phylogénie, mais il n’est pas toujours facile de leur
attribuer des caractères morpho-anatomiques propres.
Il est toutefois
possible de faire appel aux critères suivants : forme du
thalle, nature du ou des
photosymbiotes, structure des
apothécies, nature de l’hamathécium, structure des
asques et
de leur appareil apical, du
tholus et de ses propriétés
vis-à-vis des réactifs iodés, caractéristiques des spores,
des conidies et de leurs modalités de formation, présence de
métabolites secondaires…
Dans quelques
cas, les publications présentaient des divergences. À
quelques exceptions près, la classification proposée
ci-dessous est celle qui est adoptée dans la dernière
version (octobre 2008), du Dictionnary of the Fungi (10th
edition).
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