Ascomycota - Lecanoromycetideae -
Peltigerales - Peltigeraceae
Thalle :
squamuleux prenant un
aspect foliacé, formant des rosettes atteignant jusque 10-12 cm de Ø.
Lobes ayant 2-3 cm de largeur. Face supérieure brun verdâtre, souvent pruineuse, verdissant beaucoup en présence d'eau,
brunissant en herbier. Face inférieure de blanchâtre à gris brun, sans
veines distinctes, portant des rhizines assez robustes plus ou moins
foncées. Médulle blanche, avec souvent des céphalodies internes.
Photosymbiotes :
algue verte (Coccomyxa) et cyanobactérie (Nostoc)
dans des céphalodies internes.
Chimie : R-, pas de
réactions caractéristiques.
Apothécies :
urcéolées, 2-7 mm de Ø, dans une légère dépression de la la squamule, à
disque de brun rougeâtre jusque noirâtre. Épithécium brun rougeâtre.
Hyménium et hypothécium incolores.
Asques octosporés,
spores
ellipsoïdales, uniseptées,
très légèrement constrictées à la
cloison centrale, incolores au début puis brunes à maturité, de
33-53 x 10-16 µm.
Écologie,
répartition : Terricole (sur sol calcaire et humifère),
muscicole ou ou saxiterricole (dans la poussière accumulée dans les
anfractuosités de rochers calcaires), sur des supports humides et
restant longtemps sous la neige, dans des zones bien éclairées et
protégées des vents.. Montagnes et régions froides. Étages subalpin, alpin et nival.
Espèce assez rare. Potentiellement
menacée.
Étymologie :
Solorina
vient du nom d’une montagne de la
Tarraconaise (Espagne romaine) ;;
octospora vient du latin
« octo » = huit et du grec « spor » = semence (à huit
spores).
Remarques
- Sous
le microscope, les spores matures apparaissent souvent par quatre alors
que les spores jeunes incolores apparaissent bien par huit dans chaque
asque. D’autre part la dimension des spores est différente de celle de
la littérature et les spores ont une largeur plus faible et une longueur
plus importante.
- Solorina spongiosa a un thalle réduit à une
collerette autour des apothécies et ses spores plus petites sont par
quatre dans chaque asque.
Bibliographie
- Roux Cl. et coll., 2020. Catalogue
des lichens et champignons lichénicoles de France
métropolitaine. 3e édition revue et augmentée. Édit. Association française de lichénologie
(A.F.L.), Fontainebleau, 1769 p.
- Clauzade G. et Roux C., 1985 -
Likenoj de Okcidenta Eŭropo. 893 p.
- Wirth et all., 2013, Die
Flechten Deutschlands, 1243 p.
Nimis P.L. et Martellos S., 2004
– Keys to the lichens of Italy – I. Terricolous
species. Goliardiche edit., Trieste, 105p. (p.49).
Nimis P.L. et Martellos S., 20XX: ITALIC. Le système
d’information sur les lichens italiens. Version 5.0. Univ. Trieste, Dpt
biologie,
http://dryades.units.it/italic/.
Van Haluwyn C., Asta J., Boissière
J.-C., Clerc Ph., avec la collaboration de Gavériaux J.-P., 2012.
Guide des lichens de France. Lichens des sols. Belin édit., Paris,
224 p. (p. 64).
Cette espèce a fait l'objet d'une fiche
détaillée dans le bulletin AFL 2020-1
dans le cadre des fiches du débutant publiées
depuis 2002 par Jean-Michel Sussey |
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