Ascomycota - Lecanoromycetideae - Peltigerales - Collemataceae
 

Thalle : foliacé, gélatineux (1-4 cm), plus ou moins en forme de coussinet, brun foncé et plus ou moins brillant, composé de lobes (2-6 mm de largeur) dressés, très denses, à sommet déchiqueté, à marge plate, sans isidies. Faces supérieure et inférieure ridées.

Photosymbiote : cyanobactérie du genre Nostoc.

Chimie : R-.

Apothécies : (0,2-0,8 mm) rares à disque concave brun rouge et rebord thallin assez épais. Épithécium brun rouge. Hypothécium jaunâtre. Spores submurales ou murales, incolores, par huit, de (28)33-42(47) x (12)14-17(18) µm. Paraphyses étroites à la base (1,5 µm), renflées au sommet (5 µm), non ramifiées.

Écologie, répartition : Saxicole calcicole. En général sur ou mélangé à des bryophytes sur des rochers calcaires, mais aussi sur des substrats différents conservant l’humidité, dans des stations plus ou moins protégées de la pluie, assez bien exposées au soleil, à atmosphère plus ou moins humide. De l’étage mésoméditerranéen à l’étage subalpin. Commun. Présent dans une grande partie de la France y compris en Corse.

Commun. Non menacé.

Étymologie : Scytinium vient du grec « σκυτος » = peau, cuir, lanière et du suffixe latin « ium »  = qui est le suffixe de nombreux genres et qui indique une ressemblance ou une caractéristique (allusion au fait que certains lichens de ce genre sont formés de lobes fins et dressés en buisson ou en lanières) ; pulvinatum vient du latin « pulvinus » = coussin et du suffixe « atus » = muni de (allusion à la forme du thalle qui est rebondi comme un coussin).

Remarques : Scytinium lichenoides, jamais en coussinets,  a des lobes à demi dressés, à rebord extrêmement découpé, lacinié, avec des isidies marginales, des faces supérieure et inférieure plissées, ridées et de très fins poils sur le milieu de la face inférieure. Scytinium pulvinatum était autrefois considéré comme une simple variété de Scytinium lichenoides.

Bibliographie :

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