Ascomycota -
Lecanoromycetidae -
Lecanorales - Stereocaulaceae
Thalle
: squamuleux,
parfois en rosette, assez épais, donnant l’impression d’être lobé
au pourtour. Squamules (3-5 mm de largeur), concaves,
verdâtres avec la marge retroussée vers le haut (involutée),
portant des isidies plus ou moins noueuses ou simples, se
brisant facilement ce qui donne au bord un aspect pulvérulent,
blanc et épais. Cortex paraplectenchymateux, bien délimité ;
médulle épaisse, crayeuse.
Photosymbiote :
algue chlorococcoïde. /
Chimie :
cortex du thalle et médulle K-, C- ; cortex KC-, P- ; médulle KC+ jaune,
P- ou P+ jaune ; hyménium et tholus I+ bleu.
Apothécies :
(jusqu’à 4 mm de diamètre), à disque lisse, de brun pâle à brun verdâtre
et à rebord thallin lisse et épais ; apothécies d’absentes à communes
selon la sous-espèce (voir les remarques). Épithécium brunâtre.
Hypothécium incolore. Paraphyses à cellules terminales légèrement
épaissies.
Spores simples, hyalines, ellipsoïdales, 10-15 x 4-6 µm.
Écologie, répartition :
saxiterricole, sur la poussière
dans les fentes de rochers plus ou moins calcaires, ou saxicole,
sur des rochers plus ou moins calcaires altérés. Dans des stations
chaudes, protégées mais exposées au soleil.
Remarques
- Squamarina concrescens
(Müll. Arg.) Poelt subsp. concrescens,
la plus courante, ne possède pas ou très rarement d’apothécies,
est saxiterricole et se développe plutôt sur des supports plus ou
moins calcaires. Peu commun.
De l’étage thermoméditerranéen à l’étage subalpin.
-
Squamarina concrescens
subsp. cravensis
(Clauzade et Cl. Roux) Clauzade et Cl. Roux est très
apothéciée et terricole, sur sol
argileux décalcifié, dans des pelouses sèches. Rare. Limitée aux
étages thermoméditerranéen et mésoméditerranéen inférieur.
Étymologie : Squamarina vient du latin « squama
» = écaille et du suffixe « ina » = ressemblant à (allusion à
la forme des squamules dont est constitué le thalle) ; concrescens
vient du latin « cum » = avec et du verbe latin «
crescere » = croître (croître ensemble par agglomération, allusion à
l’ensemble des squamules agglomérées formant le thalle).
Bibliographie
Clauzade G. et Roux C., 1973 –
Quelques lichens intéressants pour la flore française méridionale (V).
Bull. Soc. linn. Provence, 26 : 39 – 55. (p. 50 et 51).
Clauzade G. et Roux C., 1985
– Likenoj de Okcidenta Eŭropo.
Ilustrita determinlibro. Bull. Soc.
bot. Centre-Ouest,
n° spéc. 7, S.B.C.O.
édit., St-Sulpice-de-Royan, 893 p. (p. 713, n° 2).
Nimis P.L. et
Martellos S., 2004 – Keys to the lichens of Italy – I. Terricolous
species. Goliardiche edit., Trieste, 341p. (p.127, n° 37).
Roux C. et coll., 2017 –
Catalogue des lichens et champignons lichénicoles de France
métropolitaine. 2e éd., A.F.L. édit., Fontainebleau, 1581 p.,
2 tomes (p. 949).
Van Haluwyn
C., Asta J., Boissière J.-C., Clerc Ph., avec la collaboration de
Gavériaux J.-P., 2012 – Guide des lichens de France. Lichens des sols.
Belin édit., Paris, 224 p. (p. 86).
Cette espèce a fait l'objet d'une fiche
détaillée dans le bulletin AFL 2018-2
dans le cadre des fiches du débutant publiées
depuis 2002 par Jean-Michel Sussey |
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