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Ascomycota - Euromycetideae -
Verrucariales - Verrucariaceae
Thalle
: crustacé endolithique ou hémiendolithique, à partie épilithique
très mince, gris blanchâtre, assez peu visible, ± épais.
non lobé au pourtour, parfois avec des reflets bleu-verdâtre.
Photosymbiote : algue verte (autre que Trentepohlia).
Chimie :
R-. Aucune réaction significative avec les réactifs chimiques
utilisés habituellement en lichénologie.
Périthèces
:
nombreux,
enfoncés
dans le thalle avec presque seulement la
région périostiolaire faisant saillie
faisant saillie sur le thalle, noirs, 0,2-0,5 mm de
diamètre, involucrellum absent, excipulum noir
entourant complètement le centrum (partie interne du
périthèce, sans la paroi) Asques octosporés.
Spores
ellipsoïdales variables à
submurales, avec
3 à 4 cloisons transversales, 1 à 2 cloisons
obliques ou
longitutinales, formée de 2
à 8 cellules, incolores, par huit, de 25-54 × 9-18 µm.
Habitat
(d'après Roux et coll., 2017) :
saxicole, sur parois et surfaces de roches calcaires très
cohérentes, omninocalcicole, basophile, mésophile ou assez
aérohygrophile, non héliophile, non nitrophile,
dans des stations à air ambiant humide, non exposées directement au
soleil et très pauvres ou pauvres en nitrate. De l’étage montagnard à
l’étage alpin, exceptionnellement au méso- et au supra-méditerranéen.
Assez rare. Potentiellement
menacé.
Étymologie :
Polyblastia vient du grec « poly » =
beaucoup, plusieurs et du grec « blastos » = pousse, germe
(en raison des spores murales, à nombreuses cellules, chez l'espèce
type). ; sepulta vient du participe passé du verbe latin
« sepelire » = enterrer, enfouir (à cause des périthèces presque
entièrement enfouis dans le thalle et la roche support).
Synonymes :
Amphoroblastia calcivora (Nyl.) Servít, Amphoroblastia
pertusula (Nyl.) Servít, Amphoroblastia sepulta (A. Massal.)
Servít, Polyblastia calcivora (Nyl.) Croz., Thelidium
calcivorum (Nyl.) Hulting, Thelidium epipolaeum Arnold [non
A. Massal.], Verrucaria calcivora Nyl., Verrucaria pertusula
Nyl. ; incl. Amphoroblastia bavarica (Dalla Torre et Sarnth.)
Servít, Polyblastia bavarica (Dalla Torre et Sarnth.) Zschacke,
Polyblastia dominans (Arnold) Zahlbr., Polyblastia lavata
Zschacke, Polyblastia pertusula (Nyl.) Zschacke, Polyblastia
quinqueseptata (Hepp) Zschacke, Thelidium dominans Arnold
Remarque
: Le thalle de
Polyblastia sepulta occupe des espaces plus ou moins grands sur le
support et forment des taches ayant un aspect plus ou moins finement
granuleux à l’œil nu.
Bibliographie
- Massalongo A., 1856. Sertulum
lichenologicum. Lotos Prague 6 : 74 – 83 (p.81).
- Roux Cl. et coll., 2020. Catalogue
des lichens et champignons lichénicoles de France
métropolitaine. 3e édition revue et augmentée. Édit. Association française de lichénologie
(A.F.L.), Fontainebleau, 1769 p.
- Clauzade G. et Roux C., 1985.
Likenoj de Okcidenta Eŭropo. 893 p.
- Wirth et all., 2013. Die Flechten Deutschlands, 1243 p.
Cette espèce a fait l'objet d'une fiche
détaillée dans le bulletin AFL 2020-1
dans le cadre des fiches du débutant publiées
depuis 2002 par Jean-Michel Sussey |
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