Ascomycota -
Lecanoromycetideae -
Caliciales -
Physciaceae
Thalle
: foliacé, 2-5 cm de Ø, de forme ±
irrégulière, lobé au pourtour,,très appliqué au substrat, avec des lobes moyennement longs,
très souvent confluent avec les thalles voisins et se chevauchant plus
ou moins, formant un ensemble beaucoup plus grand.
Face supérieure de gris à
brun ± foncé, à pruine blanchâtre mais le plus souvent et seulement à
l'extrémité des lobes, ponctuée de nombreux points blancs (loupe x 10) ;
portant des soralies assez nombreuses, parfois isidioïdes,
jaunâtres plus rarement blanchâtres, marginales mais pas sur les
lobes du pourtour.
Cortex supérieur
paraplectenchymateux.
Face inférieure brun foncé,
brun clair à la marge des lobes,
plus rarement blanchâtre, cortiquée. Cortex inférieur
prosoplectenchymateux.
Rhizines
noires en forme de goupillon à extrémité plus ou moins blanche.
Photosymbiote :
algue verte (autre
que trentépohlia).
Chimie :
cortex K- ; médulle blanche jusqu'à jaune, K+ jaune à jaune orangé ; soralies K+
jaune vif. Thalle
verdissant nettement en présence d'eau,
Apothécies : très rares, avec des spores
ellipsoïdales de type Physconia, à une cloison, brunes, par huit,
de 25-37 × 16-21 µm.
Habitat :
sur écorce (sur troncs et grosses branches d'arbres isolés), plus
rarement sur bois et sur roche non calcaire. Jusqu'à l'étage montagnard
en milieu bien éclairé et humide.
Assez commun.
De l’étage mésoméditerranéen inférieur à l’étage montagnard.
Étymologie : Physconia vient du grec « physcon »
= enflé, ventru, en forme de boudin (allusion aux lobes parfois
étroits) et du grec « conio » = poussière (allusion à la pruine
sur le thalle) ; enteroxantha vient du grec « enteron »
= à l’intérieur et du grec « xanthos » = jaune (allusion à sa
médulle et à ses soralies jaunes).
Synonymes : Physcia detersella Nádv., Physcia
enteroxantha Nyl., Physcia enteroxanthella (Harm.) H.
Olivier, Physcia leucoleiptes auct. eur. p. p. [non (Tuck) Lettau],
Physcia subdetersa Nyl., Physconia grisea f.
enteroxanthella (Harm.) Mereschk., Physconia leucoleiptes f.
enteroxanthella (Harm.) Erichsen.
Remarque
:
se différencie des autres Physconia
principalement par sa médulle et ses soralies jaunâtres (K+ jaune vif).
Bibliographie :
- Roux Cl. et coll., 2017. Catalogue
des lichens et champignons lichénicoles de France
métropolitaine. 2e édition revue et augmentée
(2017). Édit. Association française de lichénologie
(A.F.L.), Fontainebleau, 1581 p.
- Clauzade G. et Roux C., 1985 -
Likenoj de Okcidenta Eŭropo. 893 p.
- Ahti T., Jørgensen P. M.,
Kristinsson H., Moberg R., Søchting U. et Göran T., 2002 – Nordic
Lichens Flora, Physciaceae, 2 : 1 – 116 (p. 39, n° 3 et p.
99).
- Van Haluwyn C., Asta J., et avec
la collaboration de Gavériaux J.-P., 2009 – Guide des lichens de
France. Lichens des arbres. Belin édit., Paris, 240 p. (p. 92).
-
Smith C. W., Aptroot A.,
Coppins B. J., Fletcher A., Gilbert O. L., James P. W. et Wolseley P.
A., 2009 – The lichens of Great Britain and Ireland. The British
Lichen Society and the Natural History Museum Publications édit.,
London, 1046 p. (p. 705, n° 1126).
Photos complémentaires sur le site de Serge Poumarat : [Lichens
de Catalogne]
Cette espèce a fait l'objet d'une fiche
détaillée dans le bulletin AFL 2018-2
dans le cadre des fiches du débutant publiées
depuis 2002 par Jean-Michel Sussey |
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