Ascomycota -
Lecanoromycetideae -
Arthoniales - Opegraphaceae
Thalle
: crustacé, très mince,
blanchâtre ou grisâtre quand il est visible, très souvent
indistinct.
Photosymbiote :
Trentepohlia.
Chimie :
K- ou K+ légèrement jaune (bord de la lirelle et cortex du thalle), C–
et KC– (cortex du thalle),
P- (cortex du thalle), I + bleu
(sommet des asques et paraphyses, sous microscope)
Apothécies
: en forme de lirelles
noires, allongées (0,5 –
1,5 × 0,3 – 0,5 mm), non pruineuses, isolées ou souvent
groupées en amas difformes ou en forme d’étoiles.
Microscopie : Excipulum fermé à la base
(mais non en forme de pilier). Spores plus ou moins clavées, à
trois cloisons, à cellules rectangulaires, incolores, par huit, de 15 –
24 × 4 – 6 µm.
Pycnidiospores de 6-7 × 1 µm, en bâtonnet.
Habitat :
Saxicole, calcifuge.
Souvent dans des petites fissures, sur les parois verticales ou
inclinées, ± à l’abri, de blocs de rochers siliceux très cohérents ou se
délitant. Dans des stations à atmosphère humide, ± ombragées. Commun sur
les côtes atlantiques et méditerranéennes, en bord de mer, sur les
rochers arrosés par les embruns mais plus rare ailleurs. Étages
adlittoral, collinéen et montagnard. Du nord de l'Europe à la Sardaigne.
Récolte
: Herb. JMS. N°1615
- Date : 12.09.02 Lieu :
85440 Talmont-St-Hilaire, Port-Bourgenay. Bord de mer. Alt. : 2
m.
- Support du spécimen : Granite
qui se délite.
Étymologie ;
Opegrapha a été créé par Alexander von Humboldt et vient
du grec « ope » = fossé, trou, ouverture et du grec
« graph » = écriture ; les lirelles ressemblent à une écriture
gravée dans le thalle et le support ; « ope » ne convient pas
très bien selon Antoine Fée puisque les lirelles sont en général en
relief sur le thalle ;
conferta vient du latin
« conferta » = rapproché, entassé, serré (allusion au fait que
les lirelles sont souvent groupées en amas).
Synonymes
: Opegrapha confluens
(Ach.) Sitzenb., Opegrapha
lithyrga var. confluens Ach.
Remarques
: Si les lirelles sont plus grandes (jusqu’à 3 mm de
longueur) et l’excipulum fermé à la base et en forme de pilier, c’est
alors Arthonia calcarea (calcicole). Opegrapha trifurcata
également calcicole a des lirelles non groupées en amas, en forme
d’étoile à trois branches.
Bibliographie
:
Clauzade G. et Roux C., 1985 – Likenoj de Okcidenta
Eŭropo. Ilustrita determinlibro.
Bull. Soc. bot.
Centre-Ouest, n°
spéc. 7, S.B.C.O. édit.,
St-Sulpice-de-Royan, 893 p. (p. 542, n° 39).
Ozenda P. et Clauzade G., 1970 – Les Lichens.
Étude biologique et flore illustrée.
Masson édit., Paris, 801 p. (p. 243, n° 492).
Purvis O. W.,
Coppins B. J., Hawksworth D. L., James P. W. et Moore D. M., 1992
– The lichen flora of Great Britain and Ireland. The
British Lichen Society and the Natural History Museum
Publications édit., London, 710 p. (p. 412, n° 21)
Opegrapha saxatilis.
Roux C. et coll., 2017 – Catalogue des lichens et
champignons lichénicoles de France métropolitaine. 2è éd.
A.F.L. édit. Fontainebleau, 1581 p. 2 tomes (p. 662).
cette espèce a fait
l'objet de
l'une des 16 fiches
du débutant
publiées dans le bulletin AFL 2017_2
par Jean-Michel Sussey |
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