Association Française de Lichénologie - Les champignons lichénisés de France - AFL


thalle plutôt sombre, épais, craquelé-aréolé
 
 
CT de pycnide dans KOH (parois K+violet et cortex gris de sedifolia)
pycnides avec ostiole noir : ▲ sous la bino à gauche - CT sous le microscope à droite ▲
▲ CT d'apothécie et ascospores polariloculaires ▼

Kuettlingeria fuscoatroides (J. Steiner) I. V. Frolov, Vondrák et Arup - [-ID 4-]
= Caloplaca fuscoatroides J. Steiner

Photos 2-3 et 6-7, texte Olivier et Danièle Gonnet - 11/10/2018 - Grosseto-Prugna, crique bord de plage, alt. 3 m - Corse - (20) -
Photo 5 Olivier et Danièle Gonnet - 4/12/2014 - Pianotolli-Caldarellu, Pointe Sud des Bruzzi, alt. 10 m - Corse - (20) -
Photos 1 et 4 Jean-Yves Monnat - 10/08/2017 - gare maritime de Vannes - Morbihan - (56) -


 

Ascomycota - Lecanoromycetideae - Teloschistales - Teloschistaceae
 

Thalle : crustacé, épisubstratique, visible, plutôt de couleur sombre, craquelé-aréolé à squamuleux-aréolé ça et là. Cortex mince paraplectenchymateux.

Photosymbiote : algue verte autre que trentépohlia.

Réactions chimiques : thalle K-, disque et bord thallin C+ pourpre, apothécies K+ pourpre. Parois des pycnides K+ violet.

Apothécies : 0,3 à 1,5 mm de Ø, d’un beau rouge ferrugineux mais devenant parfois d'un gris plombé ou même noirâtres à la fin, saillantes, planes et devenant convexes à la fin, avec un rebord propre persistant concolore au disque.

Spores polariloculaires, incolores, par huit, de 13-18 × 7-10 µm avec un épaississement équatorial de 3,5-8 µm de longueur (compris entre le ⅓ et le ½ de la longueur de la spore, tube axile très fin bien visible).

Mesures : 12,2 x 5,8 épaississement 5,4 / 12,9 × 6,1 ép. 6,8 / 11,2 × 5,8 ép. 5,8 / 11,5 × 5,8 ép. 5,1 / 11,9 × 5,8 ép. 5,4 (moyenne 11,2-12,9 × 4,7-6,3 μm, épaississement 5,1-6,8 μm)
Pycnides à ostiole noirâtre, avec des parois présentant dans K, un cortex gris de sedifolia et  K+ violet ; pycnidiospores bacilliformes, 3-4,3 µm,

 

Habitat : saxicole, calcifuge. Sur des rochers horizontaux ou inclinés, bien exposés à la pluie, la lumière et le soleil. De l'étage mésoméditerranéen à l'étage subalpin.

Assez commun sur le littoral. Non menacé.

 

Remarque de Cl. Roux : vraisemblablement plus répandu, mais souvent confondu avec Blastenia crenularia var. contigua dont il se distingue par ses ses apothécies à disque et à rebord C+ (pourpre), ses pycnides à partie supérieure noire et K+ (violet clair) et son thalle à cortex K+ (violet clair). Diffère de Kuettlingeria neotaurica par son thalle squamuleux-aréolé, épais (0,1-0,35 mm).

 

Bibliographie

- Roux Cl. et coll., 2020. Catalogue des lichens et champignons lichénicoles de France métropolitaine. 3e édition revue et augmentée. Édit. Association française de lichénologie (A.F.L.), Fontainebleau, 1769 p.

- Purvis, & al., 1992, The lichens of Great Britain and Ireland.

- Clauzade G. et Roux C., 1985 - Likenoj de Okcidenta Eŭropo.

- Roux C., 2014. Clé des Caloplaca. Version provisoire (v.12 – 10.11.2014), inédit, 121p.

Pier Luigi Nimis, Jan Vondrák, octobre 2021. Clés des lichens d'Italie, Crustose Teloschistaceae. Italic 6.0 The information system on italian lichens :

http://italic.units.it/?procedure=idkeys

 

 

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