Ascomycota - Lecanoromycetideae -
Teloschistales - Teloschistaceae
Observation à
la loupe : Thalle
crustacé de couleur gris blanchâtre
jusqu’à gris foncé, assez épais, fendillé-aréolé,
non granuleux, non lobé au pourtour mais
avec quelquefois une ligne hypothalline noire.
Apothécies biatorines, (0,3-1,5 mm) d’un beau
rouge ferrugineux mais devenant parfois d'un
gris plombé ou même noirâtres à la fin,
saillantes, planes et devenant convexes
à la fin, avec un rebord propre persistant
concolore au disque. Bord thallin C+rouge.
Pycnides de couleur orangé rougeâtre et K+
pourpre.
Observation au
microscope : Spores
polariloculaires, incolores, par huit, de
12-17 x 7-10 µm avec un épaississement
équatorial de 5-7 µm de longueur compris entre
le ⅓ et le ½ de la longueur de la spore.
Le tube axile très fin est bien visible (voir
photo 3 - x1000 - montage dans le bleu coton
lactophénolé). Conidies bacilliformes.
Réactions
chimiques :
apothécies K+
pourpre et thalle K-.
Récolte
: Herb. JMS. N° 1302
- Date : 19.07.00
Lieu : 19120 Chenailler Mascheix -
sur de la serpentine non calcaire, alt. : 450 m.
Écologie, répartition :
Saxicole, calcifuge. Sur des rochers
horizontaux ou inclinés, bien exposés à la
pluie, la lumière et le soleil. De l'étage
mésoméditerranéen à l'étage subalpin.
Espèce
commune, non menacée.
Remarques :
- Blastenia ferruginea
possède les mêmes spores, mais il est
corticole.
- Rufoplaca arenaria
a le thalle gris plus clair,
très souvent peu ou pas visible et surtout ses
spores sont étroites avec un épaississement
équatorial court, de 1,5 à 3,5 µm de longueur.
Ses apothécies sont d'un beau rouge
vif.
- Rufoplaca scotoplaca
a un thalle beaucoup plus
mince, souvent peu visible, avec des apothécies
plus petites (0,2 - 0,4 mm) et des spores sont
également plus petites, avec un épaississement
équatorial de 2 - 5 µm de longueur, compris
entre le ¼ et le ⅓ de la longueur de la spore.
On le trouve surtout dans les régions
atlantiques ou soumises aux influences
atlantiques.
- Rufoplaca scotoplaca est
difficile à différencier de Blastenia
crenularia, seul l'examen sous microscope
nous permet de les déterminer avec certitude.
- Blastenia crenularia
var. crenularia a un thalle plutôt mince,
lisse, plus ou moins continu, gris foncé avec
souvent une ligne hypothalline noire. Synonyme
de Caloplaca sbarbaronis B. de Lesd. et
de Blastenia ferruginea var. plumbea
A. Massal.
- Blastonia crenularia
var. contigua (A. Massal.) H. Olivier a
un thalle aréolé-squamuleux gris sombre.
Synonyme de Caloplaca squamulosa sensu
Ozenda et Clauzade non (Wedd.) de Lesd. La
partie supérieure de ses pycnides est et K+
(violet clair) et ses apothécies entièrement
(disque et rebord) C+ (pourpre),
- Blastonia crenularia
var. depauperata H. Magn., assez rare, a
un thalle indistinct.
-
L’ancienne variété
Caloplaca crenularia
var. metabasis A. Massal. àn thalle mal
délimité et blanchâtre
est synonyme de Kuettlingeria erythrocarpa.
Bibliographie
:
- Roux Cl. et coll., 2020. Catalogue
des lichens et champignons lichénicoles de France
métropolitaine. 3e édition revue et augmentée. Édit. Association française de lichénologie
(A.F.L.), Fontainebleau, 1769 p. et suppl. (à
paraître).
- Roux C., 2014. Clé des
Caloplaca. Version provisoire (v.12 – 10.11.2014), inédit, 121p. (p.
65 et 66).
-
Pier Luigi Nimis, Jan Vondrák, octobre 2021. Clés des lichens d'Italie,
Crustose Teloschistaceae.
Italic 6.0 The information
system on italian lichens :
http://italic.units.it/?procedure=idkeys
-
Van Haluwyn C., Asta J., Boissière J. C., Clerc P. et
Gavériaux J. P., 2012 – Guide des lichens de France. Lichens des sols.
Belin édit., Paris, 224 p. (p. 116).
- Wirth V., Hauck M. et Schultz M.,
2013. Die Flechten Deutschlands (tome 1). Ulmer édit., Stuttgart,
1244 p. (p. 267 et 291).
Cette espèce a fait l'objet d'une fiche
détaillée dans le bulletin AFL - 2005(1)
dans le cadre des fiches du débutant publiées
depuis 2002 par Jean-Michel Sussey |
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