Ascomycota - Lecanoromycetideae -
Caliciales - Caliciaceae
Thalle
: crustacé, non lobé au pourtour, épilithique, en général
assez petit (1 à 2 cm de diamètre), délimité par une ligne hypothalline
noire peu visible ou en dentelle frangée, avec des aréoles minces,
plates, anguleuses, blanc grisâtre, séparées entre elles par des fentes
qui laissent apparaître l’hypothalle au fond.
Photosymbiote :
algue verte (chlorococcale
autre que Trentepohlia).
Chimie :
thalle K+ jaune
stable, médulle I-, hyménium I+ bleu ; épithécium N+ violet.
Apothécies
:
0,1-0,3 mm de Ø, enfoncées dans le thalle, cryptolécanorines à
lécidéines, rebord propre grisâtre, algues refoulées par dessous, disque
plan noir entouré par un rebord propre de la même couleur que le
disque à l’état jeune, puis disparaissant plus ou moins en vieillissant.
Excipulum type Aethalea (partie externe noire et
partie interne claire) ; hyménium non inspergé ; épithécium brun
ou noir
olivâtre ; hypothécium brun foncé. Sommet des paraphyses
coiffé par une cape brun foncé.
Spores brunes, uniseptées, de type
Buellia, ellipsoïdales, à une cloison, grises au début puis brun
foncé, par huit, non constrictées à la hauteur de la cloison, de
(8)10-13(15) × 5-7 µm.
- Pycnides rares.
Habitat :
espèce saxicole,
calcifuge ou
calcicole.
Sur des rochers, blocs ou galets siliceux ou plus ou moins calcaires.
Dans des stations exposées à tous les temps et directement au soleil. De
l’étage adlittoral à l’étage montagnard.
Assez commun dans toute la
France sauf dans les régions froides.
Remarque
:
- Buellia aethalea
a des spores plus grandes de 13-18 × 8-11 µm, la médulle I+ ou I-, le
cortex du thalle K± jaune devenant rouge et le thalle et la médulle P+
jaune orange ; l’épithécium N ± rougeâtre.
- Buellia spuria a la médulle
I+ indigo, le cortex du thalle K+ jaune puis rouge, P+ jaune et la
médulle P+ jaune orangé, épithécium N+ rouge pâle.
Étymologie :
Buellia,
nom créé par De Notaris en hommage à son
ami Esperanzo Buelli (Giorn. Bot. Ital.
2 : 174 [1874 ] selon John. A. Felix in Flora of Australia 57 :
2009) - stellulata vient du latin «
stella » = étoile et du suffixe « atus » = muni de (allusion
aux nombreuses apothécies qui lui donnent l’aspect d’un ciel étoilé).
Bibliographie :
- Roux Cl. et coll., 2017. Catalogue
des lichens et champignons lichénicoles de France
métropolitaine. 2e édition revue et augmentée
(2017). Édit. Association française de lichénologie
(A.F.L.), Fontainebleau, 1581 p.
- Clauzade G. et Roux C., 1985 - Likenoj de Okcidenta
Eŭropo. 893 p.
- Nordic
Lichen Flora, vol. 2, Physciaceae, 2002, Teuvo Ahti
et al., 116 pages.
Cette espèce a fait l'objet de l'une des 16 fiches
du débutant
publiées dans le bulletin AFL 2019-1
par Jean-Michel Sussey |
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