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Ascomycota -
Lecanoromycetideae -
Lecanorales -
Acarosporaceae
Thalle : squamuleux,
non lobé au pourtour, ± bien délimité, à squamules (0,5-2 mm)
pas très épaisses (0,5-1 mm), plus ou moins dispersées ou regroupées,
arrondies ou anguleuses, à surface plane ou convexe, non striée, brun
châtaigne, certaines avec le centre recouvert d’une pruine blanc
bleuâtre et le rebord presque toujours nu, la squamule
apparaît constituée d’un cortex, d’une couche d’algue verte assez
épaisse et surtout régulière et continue, non en dentelle, et enfin
d’une médulle formée d’hyphes du champignon.
Photosymbiote :
algue verte protococcoïde.
Chimie : R-,
tholus est I-.
Apothécies :
(0,2-0,8 mm de diamètre), plus ou
moins enfoncées dans le thalle, rondes ou déformées, et plus ou moins
anguleuses, pouvant être à plusieurs dans une squamule, à disque
plan ou concave, de brun clair jusqu’à brun très foncé presque
noir, parfois au début couvert de pruine, et à rebord propre bien
visible ou non. Spores ellipsoïdales, presque cylindriques, incolores,
apparemment par 100-200, de 3-5 × 1,5-2 µm. Paraphyses minces de 1,5-2
µm à la base.
Écologie, répartition :
Saxicole, calcifuge ou minimécalcicole. Sur rochers, pierres,
plus rarement sur la terre des anfractuosités des murs ou sur le mortier
(parfois présence très légère de calcaire). Dans des stations exposées à
tous les temps y compris au soleil, à climat chaud et plus ou moins
humide. Assez rare. De l’étage mésoméditerranéen à l’étage montagnard.
Le spécimen
récolté par Jean-Michel Sussey (Herb.JMS N° 2930B6), le 11.05.14 vient
de Campanario, Estrémadure, province de Badajoz, Espagne, route ex-349 à l'Ermita
de Piedra escrita. Alt. 600 m. Support du spécimen : sur un rocher
basaltique, non ou à peine calcaire.
Étymologie :
Acarospora
vient du grec «acar» = trop petit pour être coupé, et du latin «spor»
= semence ; versicolor
vient du latin « versicolor » = qui a des couleurs
changeantes.
Synonymes :
Acarospora
cineracea (Nyl.) Hue, (?) Acarospora
cineracea var.
obscura Wedd. ; incl. Acarospora
miskolensis H. Magn.
Remarques :
Myriospora fulvoviridulla,
un peu lobulé au pourtour, a des squamules un petit peu plus grandes,
beaucoup plus claires et sa couche algale est discontinue, souvent
entrecoupée de piliers d’hyphes.
Bibliographie :
Clauzade G. et Roux C., 1981 – Les Acarospora de
l'Europe occidentale et de la région méditerranéenne. Bull. Mus.
Hist. nat. Marseille, 41 : 41 – 93 (p. 77).
Clauzade G. et Roux C., 1985 – Likenoj de Okcidenta
Eŭropo. Ilustrita determinlibro.
Bull. Soc. bot.
Centre-Ouest, n°
spéc. 7, S.B.C.O. édit.,
St-Sulpice-de-Royan, 893 p. (p. 141, n° 38).
Nimis P.L. et Martellos S., 2008 –
The information system on Italian lichens. Dept. of Biology,
University of Trieste. – http://dbiodbs.univ.trieste.it
Poumarat S., 2016 – Mycologie et
lichénologie en Catalogne nord.
http://mycologie.catalogne.free.fr/cadre.htm
Roux C. et coll., 2014 – Catalogue des lichens de
France. Des Abbayes édit, Fougères, 1525 p. (p. 45).
Cette espèce a fait l'objet d'une fiche
du débutant
publiée dans le bulletin AFL 2016(1)
par Jean-Michel Sussey |
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