L'utilisation du
microscope optique
en mycologie et lichénologie |
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Certains microscopes ne possèdent pas tous les perfectionnements techniques et peuvent être dépourvus de certaines fonctions, les réglages se trouvent alors considérablement simplifiés.
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5) Quelle valeur faut-il donner au diaphragme d'ouverture ? | |||
Deux cas sont possibles en fonction du niveau technique du microscope : 1er cas : le diaphragme est dépourvu d'échelle indiquant les diverses valeurs de l'ON lorsqu'on ferme le diaphragme d'ouverture (seule figure l'ouverture maximale). - La mise au point
étant réalisée sur le sujet à observer, enlever l'un des oculaires.
- Le diaphragme du condenseur ne sera jamais ouvert au-delà de cette valeur (dégradation de l'image suite aux phénomènes de diffraction et de diffusion). - Si le contraste n'est pas suffisant (ce qui est généralement le cas), on réduit ensuite l'ouverture en fermant le diaphragme ; il est fortement recommandé de ne pas dépasser 70 à 80% de la pleine ouverture (phénomènes de diffraction). - La fermeture du diaphragme d'ouverture du condenseur (à partir de la pleine ouverture de l'objectif)) entraîne une diminution du pouvoir séparateur mais permet d'augmenter le contraste de l'image et la profondeur de champ (zone de netteté de l'image). L'augmentation de la profondeur de champ et du contraste, se font donc au détriment du pouvoir séparateur de l'objectif. Remarque 1 : En faisant ce travail pour chaque objectif, on constate que plus l'objectif est puissant, plus son ON est grande, plus le diaphragme du condenseur reste ouvert. Remarque 2 : Diaphragme de champ et diaphragme d'ouverture fonctionnent de façon inverse. Plus on grossit, plus on ferme le diaphragme de champ et plus on ouvre le diaphragme d'ouverture. Plus l'objectif est puissant, plus l'ouverture numérique de l'objectif est grande, plus le diaphragme d'ouverture est ouvert. Remarque 3 : Pour modifier l'intensité de l'éclairement, il ne faut pas modifier l'ouverture du diaphragme de champ mais jouer avec le potentiomètre de réglage de la lumière. 2ème cas : le diaphragme est muni d'une échelle indiquant les diverses valeurs de l'ON
Le travail est beaucoup plus rapide et surtout plus précis. Il suffit de reporter sur le condenseur la valeur de l'ON de l'objectif puis, en faisant un contrôle visuel, de fermer le diaphragme jusqu'à 70 à 80 % de cette valeur, en faisant un compromis entre pouvoir séparateur, contraste et profondeur de champ.
Ces réglages peuvent sembler complexes au débutant mais, avec un peu de pratique, ils deviennent automatiques et permettent d'utiliser son microscope au maximum de ses possibilités. |
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