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Ascomycota - Lecanoromycetideae -
Teloschistales - Teloschistaceae
Thalle :
crustacé, épisubstratique,
non lobé au pourtour, fendillé-aréolé, à aréoles plus ou
moins granuleuses (0,2-1 mm de diamètre), peu épaisses (jusqu’à 0,15
mm), s’amincissant au bord du thalle et le rendant diffus, de couleur
jaune, ocre ou orange plus ou moins foncé ou gris jaunâtre ; souvent
rebordé par un hypothalle blanc ou gris pâle.
Photosymbiote :
algue verte (autre que trentépohlia).
Réactions chimiques :
thalle et apothécies K+ pourpre.
Apothécies :
(0,2-0,8 mm de diamètre) saillantes entre les aréoles, zéorines,
à disque concave, devenant plan puis convexe et boursouflé, au
début concolore au thalle puis orange plus ou moins foncé à la fin, avec
un rebord propre plus clair et un rebord thallin très souvent plus ou
moins crénelé. Épithécium brun clair. Hyménium incolore. Hypothécium
incolore. Spores
polariloculaires, incolores, par huit, de (11)15-17(20) × (5)7-8(9) µm
avec un épaississement équatorial étroit, de 1-3,5 µm. Paraphyses
simples, certaines ramifiées, à base étroite (2 µm) et à cellules
apicales de 3-5 µm de large.
Écologie, répartition :
Saxicole, calcifuge plus ou moins ékréophile ou même faiblement
hydrophile. Sur des rochers, petits blocs ou même sur pierres au
sol, de roches siliceuses. Dans des stations exposées tant à la pluie
qu’au soleil, souvent dans des zones inondables. De l’étage
thermoméditerranéen à l’étage collinéen. Très rare en France ; trois
stations connues : la première à Biot dans les Alpes-Maritimes
découverte par M. Prin en 1954, la deuxième à St Privat d’Allier (alt.
600 m) en Haute-Loire découverte par G. Clauzade en 1954 et enfin la
troisième à Pujaut (alt. 115 m) dans le Gard découverte en 1965 par Cl.
Roux.
Spécimen photographié récolté
par JM Sussey, Herb. JMS. N° 1842B2, le 27/05/.03 à Campanario,
Estrémadure, Espagne, après le pont sous l’ermitage de Piedraescrita.
Alt. : 600 m. Sur un rocher basaltique au bord de la route, pouvant être
inondé temporairement par le débordement d’un petit cours d’eau voisin.
Remarques :
Xanthocarpia crenulatella
est saxicole, calcicole et a souvent un thalle beaucoup
moins dense.
Bibliographie
Bouly de Lesdain M., 1955 – Notes lichénologiques, N°
XXXX. Bull. Soc. Bot. Fr.,
102 : 229 – 231
(p.229).
Roux C., 2014 – Clé des Caloplaca. Version
provisoire (v.13b – 25.08.2015), inédit, 121p. (p. 58, n° 73a)
Roux C. et coll., 2014 - Catalogue des lichens de
France. Des Abbayes édit, Fougères, 1525 p. (p.245).
Vondrák J., Riha P., Redchenko O.,
Vondrákova O., Hrouzek P. et Kodosovtsev A., 2011 – The Caloplaca
crenulatella spieces complex ; its intricate taxonomy and
description of a new species. Lichenologist 43(5) : 467 –
481 (p. 471-473).
Cette espèce a fait l'objet d'une fiche
détaillée dans le bulletin AFL n°41(1) - 2016
dans le cadre des fiches du débutant publiées
depuis 2002 par Jean-Michel Sussey |
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