Ascomycota -
Eurotiomycetidae -
Verrucariales - Verrucariaceae
Thalle
: crustacé, non lobé au
pourtour, peu épais, fendillé, de gris clair à gris plus ou
moins foncé, quelquefois brun fauve.
Photosymbiote :
algue verte protococcoïde.
Réactions chimiques :
thalle R-, gelée hyméniale I+ rouge.
Périthèces :
(0,3-0,8 mm)
noirs, à demi enfoncés dans le thalle, avec le sommet
conique ou aplati (les faisant ressembler à des apothécies), un
excipulum entièrement noir et un
involucrellum bien développé entourant l’excipulum jusqu’à la base.
Spores
ellipsoïdales, simples, incolores,
par huit, de (15)19-25(30) × (7,5)9-11,5(13) µm (la longueur est à peu
près le double de la largeur).
Habitat :
saxicole, calcifuge, maritime. Sur des rochers humides, dans des
stations bien éclairées et ensoleillées mais à atmosphère humide,
battues par la mer et des embruns, dans la zone des premières plantes
halophiles. Rare. Étage adlittoral.
Récolte : Herb. JMS. N° 2734
(leg. et dét. J.-M. SUSSEY, conf. Joël ESNAULT).
- Date : 06.09.12 Lieu :
85440 Talmont St-Hilaire, anse de la mine des Sards, 2e
crique à droite. Alt. : 1,50 m.
- Support du spécimen : Sur rocher
siliceux, dans la zone des embruns.
Étymologie :
Verrucaria vient du latin « verruca » = verrue
et du suffixe latin « arius » = évoquant (il évoque des verrues
sur un thalle) ; internigrescens vient du latin « inter
» = entre et du latin « nigrescens » = noircissant (thalle
gris qui est entre le blanc et le brunâtre).
Synonymes :
Verrucaria aethiobola var. internigrescens (Nyl)
Vain., Verrucaria aethiobola f. internigrescens Nyl.
Remarques
: lichen rare. Une station connue dans le
Finistère, une dans la Manche et celle-ci en Vendée. Cependant il
semblerait qu’il soit beaucoup plus fréquent, suite aux découvertes
récentes faites en Bretagne et Normandie. Verrucaria internigrescens
se trouve dans le même milieu que Solenopsora holophaea.
Verrucaria marinomuralis
(du Japon, signalé à tort en France) a
le haut de son excipulum noir et la base incolore, ses périthèces et ses
spores un peu plus grands.
Bibliographie
Clauzade G. et Roux C., 1985
– Likenoj de Okcidenta Eŭropo.
Ilustrita determinlibro. Bull. Soc.
bot. Centre-Ouest,
n° spéc. 7, S.B.C.O. édit.,
St-Sulpice-de-Royan, 893 p. (p. 811, n° 137).
Fletcher
A., 1975 – Key for the identification of british marine and maritime
lichens. The Lichenologist
7 : 1 – 52 (p.27, n° 133).
Géhu J.-M., Olivier L., et Roux
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France. Fascicule 49 : 273 – 345 (p. 341).
Roux Cl. et coll., 2017. Catalogue
des lichens et champignons lichénicoles de France métropolitaine. 2e
édition revue et augmentée (2017). Édit. Association française de
lichénologie (A.F.L.), Fontainebleau, 1581 p.
Smith C. W.,
Aptroot A., Coppins B. J., Fletcher A., Gilbert O. L., James P. W. and
Wolseley P. A., 2009 – The lichens of Great Britain and Ireland.
The British Lichen Society and the Natural History Museum
Publications édit., London, 1046 p. (p. 950, n° 1498).
cette espèce a fait
l'objet de
l'une des 16 fiches
du débutant
publiées dans le bulletin AFL 2017_2
par Jean-Michel Sussey |
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