Ascomycota - Lecanoromycetidae -
Lecanorales - Ramalinaceae
Syn.
Biatora
candida
(Weber) Hepp, Biatorina candida (Weber) Jatta, Diphloeis
candida (Weber) Clem., Lecidea candida (Weber) Ach.,
Lepidoma candidum (Weber) Grey, Lichen candidus Weber,
Patellaria candida (Weber) Hoffm., Placodium candidum (Weber)
Link, Psora candida (Weber) Hoffm., Skolekites candidus
(Weber) Norman, Toninia candida (Weber) Th. Fr.
Thalle :
squamuleux, 1-5
cm, ± lobé au pourtour, presque en rosette, très
blanc, à surface crayeuse ou farineuse, Squamules (1-4 mm) très finement
rugueuses, tendant à devenir brun ± plombé sous l'action de l'eau.
Thalle clairement délimité, non dispersé, avec squamules périphériques
allongées radialement.
Photosymbiote :
algue verte autre que trentépohlia.
Chimie : Thalle R- ; épithécium K+
violet et N+ violet.
Apothécies
: 0,5-4 mm de Ø, à pruinosité épaisse et bleuâtre,
souvent rapprochées et ± confluentes, à disque plan ou convexe et rebord
mince, habituellement un peu sinueux et persistant ; épithécium,
hypothécium et excipulum bruns ; paraphyses très cohérentes. Spores
hyalines, 14-26 x 3-5 µm, uniseptées,
fusiformes.
Habitat :
Saxicole, calcicole ou muscicole. Sur les
parois (verticales, inclinées, horizontales) ou dans les fentes de
rochers de calcaire compact soumis à de faibles écoulements d’eau après
la pluie ou à la fonte des neiges, dans des stations bien éclairées ou
non, à l’air ambiant plus ou moins humide. Commun dans les régions
tempérées et froides. De l’étage mésoméditerranéen supérieur à
l’étage alpin.
Espèce commune sur sols
calcaires.
Remarques
- Chez
Thalloidima diffractum le thalle est mal délimité, un peu dispersé,
non lobé au pourtour et se développe sur roches détritiques et sur la
terre (surtout dans les fentes de rochers).
- Chez Thalloidima alutaceum
les squamules sont plus petites (0,5-2 mm) et très rugueuses et les
spores plus grandes.
- Thalloidima candidum est
très souvent associé à des lichens squamuleux tels que Squamarina
gypsacea, Romjularia lurida, ansi qu’à des lichens gélatineux
à cyanobactéries comme Lathagrium cristatum, Enchylium tenax ou
Synalissa ramulosa (avec lesquels ils ont des échanges trophiques :
cyanotrophie). Ils forment ensemble l’association du Toninietum
candidae.
Étymologie :
Thalloidima vient du grec « thallos » = jeune pousse,
thalle et du grec « oidema » = tumeur (allusion à l’aspect
général du thalle qui ressemble à une tumeur, une croûte) /
candidum vient du latin «candidum » = blanc éclatant (en
rapport avec sa couleur).
Bibliographie
- Roux Cl. et coll., 2020. Catalogue
des lichens et champignons lichénicoles de France
métropolitaine. 3e édition revue et augmentée. Édit. Association française de lichénologie
(A.F.L.), Fontainebleau, 1769 p.
- Clauzade G. et Roux C., 1985 -
Likenoj de Okcidenta Eŭropo. 893 p.
- Wirth et all., 2013, Die
Flechten Deutschlands, 1243 p.
- Asta J., Van Haluwyn C. et M.
Bertrand, 2016. Guide des lichens de France, lichens des roches,
éditions Belin, 384 p.
Cette espèce a fait l'objet d'une fiche
détaillée dans le bulletin AFL 2021-1
dans le cadre des fiches du débutant publiées
depuis 2002 par Jean-Michel Sussey |
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