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Ascomycota -
Pezizomycotina incertae sedis -
Coniocybaceae
Thalle
: crustacé, très souvent
invisible
(thalle endophléode), très mince, lisse, non pulvérulent, blanchâtre.
Photosymbiote :
algue verte du genre Trentepohlia
à cellules algales sphériques jaunes ou orangées.
Chimie :
thalle
R-,
spores mûres K+
violet (avec souvent une formation de gros cristaux en forme de plume).
Apothécies
: stipitées,
constituées d’un pied très effilé de 0,4-0,7 mm de hauteur et de
0,06-0,10 mm de diamètre, jaune pâle ou blanchâtre (chez les
jeunes apothécies, le pied peut être nul) et d’une tête (0,2-0,4
mm) lenticulaire ou plus ou moins sphérique entourée d’un
rebord propre bien développé, de la même couleur que le pied et
surmontée d’une cupule portant le mazédium (masse gélatineuse
puis pulvérulente dans laquelle sont dispersées les ascospores parmi les
restes d’asques et de paraphyses)
plus ou moins brun
roux.
La cupule et le sommet du
pédoncule peuvent être recouverts d’une
pruine constituée de très fins cristaux jaune blanchâtre.
Spores globuleuses,
verruqueuses, incolores, bisériées, par huit, de 7-9 µm de diamètre.
Récolte :
Herb. JMS. N° 2835 - 23.08.13 - 63220 Novacelles, à gauche du pont à
l’entré du village, alt. : 790 m., sur écorce d’un vieux frêne, au bord
de la Dolore.
Écologie, répartition : corticole.
Dans les crevasses sèches (protégées des pluies) des écorces d’arbres à
feuillage caduc et plus particulièrement du genre Fraxinus
(frêne) ou Tilia (tilleul). Dans des stations à ambiance humide,
sur des arbres plus ou moins isolés, bien éclairées mais pas directement
ensoleillés. Assez rare. Étages collinéen et montagnard.sur écorce de feuillus,
à l'abri des pluies directes, dans les crevasses du rhytidome de vieux
arbres. Espèce aérohygrophile, rare, donnée dans le catalogue comme
espèce
patrimoniale d’intérêt national ; en danger d’extinction.
Étymologie : Sclerophora
vient du grec « skléros » = dur, sec, sclérote et
du grec « phor » = qui porte un sclérote (en rapport avec la
fructification) ; pallida
vient du latin « pallidus » = pâle, blême (en
relation avec la couleur de la fructification).
Synonymes
: Coniocybe curta
H. Magn., Coniocybe nivea (Hoffm.) Arnold non Tuck. et Mont.,
Coniocybe pallida (Pers.) Th. Fr., Coniocybe pallida var.
xanthocephala (Wallr.) Schaer., Coniocybe stilbea Ach. nom.
illeg., Coniocybe subpallida Nyl., Sclerophora nivea (Hoffm.)
Tibell.
Remarques :
- Les Coniocybe ont des spores sphériques, brun
clair, simples ou à 1 cloison,
- Les Stenocybe, des spores à 3-7 cloisons,
- Les Calicium, des spores à 1 cloison, brun foncé
dès le départ.
- Chaenotheca gracilenta
a le pédoncule noir et ses spores, brun pâle ou incolores, ont une
surface craquelée.
Bibliographie :
- Clauzade
G. et Roux C., 1985 - Likenoj de Okcidenta
Eŭropo, SBCO, p. 346, sous le nom de
Coniocybe subpallida.
- Catalogue des lichens de France,
C. Roux et coll., 2014, pages 1074 et 1075.
- Wirth V., 1995 -
Die Flechten Baden-Württembergs (tome 1). Ulmer édit., Stuttgart,
1006 p. (p. 853).
Reproduction partielle de l'une des 12 fiches
du débutant
publiées dans le bulletin AFL 2015_2
par Jean-Michel Sussey |
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