Ascomycota - Lecanoromycetideae -
Caliciales - Physciaceae
Thalle
: crustacé,
épilithique, non lobé au pourtour mais assez bien
délimité, fendillé-aréolé ou aréolé, assez épais (0,5-2 mm d’épaisseur),
de gris blanchâtre à gris ± foncé. Aréoles irrégulières, anguleuses.
Photosymbiote :
algue verte autre que Trentepohlia.
Chimie :
K-, C-, KC-, P-, I-.
Apothécies
: nombreuses, souvent à
plusieurs dans les aréoles, 0,3-1 mm de Ø, d'abord enfoncées dans le thalle puis
saillantes, rebord thallin épais, bien net, assez
mince, ± persistant ; disque noir, plan puis convexe
; hyménium non inspergé, haut de 80-150 µm. Asques octosporés. Épithécium brun. Hyménium incolore et
hypothécium incolore ou rarement un peu brunâtre très clair.
Spores brunes, uniseptées de type
bicincta (rétrécies à la cloison, brunes à
maturité et possédant deux plages transversales plus foncées bien
visibles à l’équateur de chaque cellule), 13-20
x 8-11 µm.
Habitat :
sur sommets de
rochers ou de gros blocs calcaires, en milieu ensoleillé et sec. De
l’étage mésoméditerranéen à l’étage
subalpin (optimum au supraméditerranéen et au montagnard).
Sur l'échantillon récolté en Haute
Ubaye se trouvaient Lobothallia radiosa, Caloplaca pusilla et Candelariella aurella.
Espèce assez commune, non
menacée.
Étymologie : Rinodina vient du grec « rinos » =
bouclier et du suffixe « ina » = ressemblant à (en raison de la
forme des apothécies qui ressemblent à des boucliers) ; lecanorina vient du latin « lecan » =
petit, plat, bassin, cuvette et du suffixe « ina » =
ressemblant à (à cause de ses apothécies ressemblant à celles des
Lecanora).
Remarques
Rinodina calcarea,
saxicole-calcicole, a un thalle de verruqueux-aréolé à glébuleux et des
spores du type bicincta.
Rinodina luridata,
également saxicole-calcicole et à spores du type bicincta, a un
thalle endolithique ou finement épilithique (continu ou finement
granuleux) et des apothécies plus petites (0,1-0,3 mm).
Rinodina gennarii
saxicole, calcicole a des spores de types
Dirinaria.
Rinodina trachytica
saxicole, calcifuge a des spores de type
Mischoblastia.
Buellia aethalea saxicole,
calcifuge a des spores de type Buellia.
Buellia parvula saxicole,
calcicole a des spores de type Buellia.
Bibliographie
- Roux Cl. et coll., 2020. Catalogue
des lichens et champignons lichénicoles de France
métropolitaine. 3e édition revue et augmentée. Édit. Association française de lichénologie
(A.F.L.), Fontainebleau, 1769 p.
- Clauzade G. et Roux C., 1985 -
Likenoj de Okcidenta Eŭropo. 893 p.
- Wirth et all., 2013, Die
Flechten Deutschlands, 1243 p.
- Nordic
Lichen Flora, vol. 2, Physciaceae, 2002, Teuvo Ahti
et al., 116 pages.
- Asta J., Van Haluwyn C. et M.
Bertrand, 2016. Guide des lichens de France, lichens des roches,
éditions Belin, 384 p.
Cette espèce a fait l'objet d'une fiche
détaillée dans le bulletin AFL 2020-1
dans le cadre des fiches du débutant publiées
depuis 2002 par Jean-Michel Sussey |
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