Ascomycota - Lecanoromycetideae -
Caliciales - Physciaceae
Thalle : crustacé,
non lobé au pourtour, composé de verrues granuleuses dispersées,
blanchâtres, verdâtres ou brunâtres, sans hypothalle visible.
Photosymbiote :
trébouxioïde.
Chimie : R-.
Apothécies : 0,3-0,7 mm de Ø, assez nombreuses, rétrécies à
la base, à disque plan ou légèrement convexe, brun rougeâtre foncé ou
noir, et à rebord thallin épais et persistant. Épithécium brun
rougeâtre. Hypothécium incolore. Épaississements polaires irréguliers
avec la paroi de la spore convexe vers l’intérieur. Spores
ellipsoïdales, brunes, non rétrécies au niveau du tore bien développé,
de type Physcia, par huit, de (12)14-18(21) x 6-8(9) µm.
Écologie,
répartition : corticole, sur branchettes d’arbustes et
d’arbres à feuillage caduc ou plus souvent sur résineux, rarement
lignicole. Dans des stations exposées aux intempéries et au soleil, bien
éclairées. Étages montagnard et subalpin.
- Support du spécimen : sur une très petite branchette
(0,8 cm de diamètre) de pin à crochets à 1,50 m de hauteur, dans une
forêt très clairsemée, sur le bord de la rive nord du lac des
Bouillouses.
Remarques
:
- Rinodina exigua, avec lequel il est souvent
confondu, a des spores de type Physcia de la même taille et le
cortex du rebord de l’apothécie est aussi I- mais, contrairement à ce
qui se passe chez Rinodina septentrionalis, la paroi de la spore
au niveau de l’épaississement polaire est concave en direction de
l’intérieur.
- Rinodina capensis a des spores de type
Physcia mais elles sont beaucoup plus grandes et le cortex du rebord
de l’apothécie est I + bleu.
- Rinodina sophodes à des spores de type
Milvina et un hypothalle sombre.
Étymologie : Rinodina
vient du grec « rinos » = bouclier et du suffixe « ina »
= ressemblant à (en référence à la forme des apothécies) ;
septentrionalis vient du latin « septentriones » = septentrion,
nord, et du suffixe latin « alis » = relatif à (le premier exemplaire
ayant été découvert dans le grand Nord).
Bibliographie
Clauzade G. et Roux C., 1985 - Likenoj de Okcidenta
Eŭropo. Ilustrita determinlibro.
Bull. Soc. bot.
Centre-Ouest, n° spéc.
7, S.B.C.O. édit., St-Sulpice-de-Royan, 893 p. (p. 687, n° 37).
Giralt M., 1994 - Key to the
corticolous and lignicolous species of the genus Rinodina present
in Iberian Peninsula and Balearic Islands.
Bull. Soc. linn. Provence,
45 : 317- 326 (p. 325).
Mayrhofer H. et Moberg R., 2002 - Nordic Lichen Flora,
Physciaceae. Naturcentrum AB édit., Uddevalla, vol.2 : 41-69. (p.
64, n° 45).
Nimis P. L. et Martellos S., 2001 - The information
system on Italian lichens.
Dept. of Biology, University of Trieste. - http://dbiodbs.univ.trieste.it
Roux Cl. et coll., 2017. Catalogue
des lichens et champignons lichénicoles de France
métropolitaine. 2e édition revue et augmentée
(2017). Édit. Association française de lichénologie
(A.F.L.), Fontainebleau, 1581 p.
-
Photos complémentaires sur le site de Serge Poumarat : [Lichens
de Catalogne]
Textes (tirés partiels) de
l'une
des 12 fiches
du débutant
publiées dans le bulletin AFL 2013_2
par Jean-Michel Sussey |
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