Ascomycota - Lecanoromycetideae -
Caliciales - Physciaceae
Thalle
:
crustacé, non lobé au pourtour, avec des aréoles
verruqueuses grisâtres, dispersées sur un hypothalle noir,
bien visible et bien développé, débordant du thalle et finement découpé
(fimbrié) comme une dentelle.
De nombreuses soralies
farineuses et blanchâtres émergent des aréoles.
Photosymbiote :
algue verte autre que Trentepohlia.
Chimie :
soralies
K+ jaune,
C+ orange rouge, P+ jaune.
Apothécies
:
jusqu’à 1 mm de diamètre, très rares, à disque brun et rebord
thallin naissent parfois sur des aréoles situées parmi les
aréoles sorédiées.
Épithécium brun. Hypothécium incolore.
Spores ellipsoïdales,
vert glaucescent jeunes puis brunes à
maturité, de type Pachysporaria (à locules arrondis,
jamais anguleux et à torus assez bien visible), par
huit, de 15-21 × 8-14 µm.
Habitat :
espèce saxicole, calcifuge. Sur de petits blocs de rochers ou surtout
sur des pierres au sol, de roches très dures et siliceuses. Dans des
stations soumises à tous les temps, bien éclairées et ensoleillées. De
l’étage mésoméditerranéen à l’étage montagnard. Pas très commun en
France, mais lorsqu’on le trouve, il est en général en grande quantité.
Étymologie : Rinodina vient du grec « rinos » =
bouclier et du suffixe « ina » = ressemblant à (en référence à la
forme des apothécies qui ressemblent à des boucliers) ; aspersa
participe passé du verbe latin « aspergere » = disperser
(allusion aux aréoles plus ou moins bien dispersées sur l’hypothalle
noir bien visible).
Synonymes :
Buellia aspersa
(Borrer) P. James, Rinodina atrocinerea var. fatiscens
(Th. Fr.) Malme, Rinodina exigua var. fatiscens Th. Fr.,
Rinodina fatiscens (Th. Fr.) Vain.
Remarque :
Rinodina aspersa subsp. atrocinerea possède de
nombreuses apothécies mais pas de soralies et ses aréoles
sont plus denses. On le trouve surtout sur les parois inclinées ou
verticales de rochers siliceux très cohérents.
Bibliographie
-
Clauzade G. et Roux C., 1985. Likenoj de Okcidenta Eŭropo.
Ilustrita determinlibro. Bull. Soc.
bot.
Centre-Ouest,
n° spéc. 7,
S.B.C.O. édit., St-Sulpice-de-Royan, 893 p. (p. 689, n°
50).
-
Roux C. et coll., 2014 – Catalogue des lichens de France. Des
Abbayes édit, Fougères, 1525 p. (p. 1032).
-
Sheard J.W., 1967 –
A revision of the lichen genus Rinodina (Ach.) Gray in the
British Isles.
Lichenologist
3 (3) : 328-367 (p. 355-356, n° 12).
Cette espèce a fait l'objet d'une fiche
du débutant
publiée dans le bulletin AFL 2016(1)
par Jean-Michel Sussey |
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