Ascomycota - Lecanoromycetideae -
Lecanorales - Parmeliaceae
Thalle :
foliacé (5-20 cm), lobé au pourtour, gris blanchâtre
ou gris verdâtre, face supérieure présentant des macules
disposées en réseau uniquement visible sous la loupe (x20).
Soralies plus ou moins globuleuses, peu
nombreuses, principalement sur le bords des lobes centraux. Face
inférieure noire, brune sur le bord des jeunes lobes.
Rhizines noires, simples, abondantes, sauf sur le bord où
elles sont peu nombreuses et dispersées (sur 2-3 mm environ) du thalle.
Absence de cils noirs au pourtour du thalle.
Photosymbiote :
algue verte du genre Trebouxia.
Chimie :
cortex K+ jaune, médulle et soralies K+ jaune puis rouge ou brun-rouge, P+ rouge orangé,
KC+ rouge et UV-.
Apothécies :
non observées.
Habitat :
Corticole, lignicole, plus rarement muscicole ou saxicole
calcifuge. Dans des forêts claires, ou sur des arbres isolés, dans des
stations bien éclairées. Dans des régions à climat assez chaud, et
suffisamment humide, dans les régions méditerranéo-atlantique et
océaniques et subocéaniques. Étages thermos-, mésos-,
supra-méditerranéen et collinéen.
Étymologie :
Parmotrema vient du
latin «parma» = bouclier rond et de «tremere» = trembler ;
reticulatum
vient du latin «reticulat» = réticulé, veines anastomosées, en
filet.
Synonymes :
Canomaculina leucosemotheta
(Hue) Elix, Lichen perforatus Wulfen, Parmelia ciliata (Nyl.)
Gyeln., Parmelia concors Kremp., Parmelia laevigata var.
reticulata (Taylor) Linds., Parmelia leucosemotheta Hue,
Parmelia macquariensis C.W. Dodge, Parmelia perforata Wulfen,
Parmelia perforata var. ciliata Nyl., Parmelia
pseudovirens Gyeln., Parmelia reticulata Taylor, Parmelia
urceolata var. sorediifera Müll. Arg., Parmelia urceolata
var. subcetrata Müll. Arg., Parmelia virens var.
sorediata Müll. Arg., Parmotrema leucosemothetum (Hue) Hale,
Parmotrema perforatum (Ach.) A. Massal., Parmotrema
pseudovirens (Gyeln.) Elix, Rimelia reticulata (Taylor) Hale
& A. Fletcher
Remarques :
- Parmotrema perlatum
s'en distingue par l'absence de
pseudocyphelles, par de nombreuses soralies marginales sur le bord des
lobes ainsi que, souvent, des cils noirs sur le pourtour du thalle.
- Parmotrema stuppeum n'a pas de macules en réseau
mais possède des cils noirs.
- Parmotrema pseudoreticulatum (Tav.) Hale (SO du
Portugal et le SO de l'Espagne), à rhizines n'atteignant pas le bord du
thalle, généralement non distingués de P. reticulatum, est cependant une
espèce indépendante selon les données de la phylogénie moléculaire (Divakar
et al. 2005).
Bibliographie :
-
Catalogue des lichens et champignons lichénicoles de France
métropolitaine de C. Roux et coll., 2014, aux éditions des Abbayes,
pages 792 et 793.
- Wirth et all., 2013, Die
Flechten Deutschlands, tome 1, pages 808,810 et871.
- Clauzade G. et Roux C., 1985 - Likenoj de Okcidenta
Eŭropo. p. 550.
- Guide des lichens de France, lichens des
arbres, par C. Van Haluwyn et J.
Asta, éditions Belin, 2013, pages 100 et 101.
- Divakar
et al. (2005) Molecular phylogenetic studies on the
Parmotrema reticulatum (syn. Rimelia
reticulata) complex, including the confirmation
of P. pseudoreticulatum as a distinct
species - The Lichenologist, 37(1): 55-65.
Cette espèce a fait l'objet d'une fiche
du débutant
publiée dans le bulletin AFL 2009(1)
par Jean-Michel Sussey |
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