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Ascomycota - Lecanoromycetideae -
Teloschistales - Teloschistaceae
Thalle
: crustacé, épisubstratique, placodioïde, ± en rosette, blanc grisâtre, bien
apprimé, entièrement granuleux pulvérulent (soralies), sauf sur le bord
où les extrémités des lobes, arrondies, formant une zone un peu plus
claire.
Photosymbiote :
algue verte autre que trentépohlia.
Chimie :
thalle K-, parfois K+ violet pâle ; apothécies K+ pourpre (lorsqu'elles existent).
Apothécies
: 0,5-1,5 mm de Ø, lorsqu'elles sont présentes (ce
qui est rare), en masse,
saillantes, avec un disque rouge ferrugineux et un rebord
propre concolore au disque ou un peu plus clair et un rebord
thallin gris blanchâtre qui disparaît à la fin. Elles ont parfois
tendance à devenir noirâtres à la fin.
Spores par huit, polariloculaires,
incolores, de 12 - 18 x 7 - 10 µm, avec un épaississement équatorial de
3 - 4 µm de longueur, au plus égal au ¼ de la longueur de la spore.
Habitat :
espèce saxicole, calcicole,
nitrophile, coniophile, . Un peu partout dans les régions tempérées,
surtout sur les bâtiments, les murs, les construction faites de la
main de l'homme. Il aime bien le mortier, les roches
calcaires gréseuses mais pas les roches «dures», dans des stations bien
exposées au soleil et à la lumière. De l'étage mésoméditerranéen à
l'étage montagnard.sur roches calcaires et substrats artificiels (béton, mur, tuiles...) ;
espèce commune, en situation ensoleillée et nitrophile.
Étymologie : Caloplaca vient du grec “calo” = beau et du grec
“placa” = plaque ; teicholyta vient
du grec “teicho” mur et du grec “lyt” =
dissoudre. Groupe : C.
ferruginea (d'après la clé de Cl.Roux).
Synonymes
:
Blastenia
teicholyta (Ach.) Bausch., Blastenia
visianica A. Massal., Callopisma teicholytum (Ach.) Müll. Arg.,
Caloplaca arenaria sensu auct. brit., Caloplaca erythrocarpum
sensu auct. brit. non (Pers.) Zwackh, Kuettlingeria teicholyta
(Ach.) Trevis., Kuttlingeria visianica (A. Massal.) Trevis.,
Lecidea teicholyta (Ach.) Hue, Parmelia teicholyta
(Ach.) Spreng., Patellaria teicholyta (Ach.)
Wall., Placodium erythrocarpum
sensu auct. brit., Placodium teicholytum (Ach.) DC.
Remarques
- Kuettlingeria erythrocarpa a un thalle blanc
crayeux, fendillé-aréolé, souvent en forme de rosette et
séparé des autres thalles par une ligne hypothalline noire. Ses
apothécies sont plus ou moins enfoncées à l’intérieur
des aréoles du thalle. Lichen présent dans une grande partie de
la France, de l'étage méditerranéen à l'étage montagnard.
- Rufoplaca arenaria a
un thalle presque invisible, non lobé au pourtour, mais surtout est
saxicole, calcifuge. D'autre part ses spores sont étroites
avec un épaississement équatorial très court.
- Kuettlingeria teicholyta est parfois parasité par Diplotomma murorum.
Précision de Claude Roux :
Le genre Kuettlingeria correspond surtout aux anciens groupes de
Caloplaca teicholyta et de Caloplaca fuscoatroides :
thalle crustacé, généralement épilithique, sans anthraquinone, mais avec
du gris de sedifolia ; apothécies zéorines (plus rarement biatorines ou
sublécanorines), à anthraquinones, à disque et rebord C+ (pourpre), par
ex. dans les gr. de K. teicholyta ou de K. fuscoatroides,
ou bien C– (par ex. chez K. atroflava), mais sans anthraquinones
chez K. diphyodes ; spores à épaississement équatorial moyen ou
long.
Bibliographie
- Roux Cl. et coll., 2020. Catalogue
des lichens et champignons lichénicoles de France
métropolitaine. 3e édition revue et augmentée. Édit. Association française de lichénologie
(A.F.L.), Fontainebleau, 1769 p.
-
Purvis, & al., 1992, The lichens of Great Britain and Ireland.
- Clauzade G. et Roux C., 1985 - Likenoj de Okcidenta
Eŭropo.
- Roux C., 2014. Clé des
Caloplaca. Version provisoire (v.12 – 10.11.2014), inédit, 121p.
- Pier Luigi Nimis, Jan Vondrák, octobre 2021. Clés des lichens d'Italie,
Crustose Teloschistaceae.
Italic 6.0 The information
system on italian lichens :
http://italic.units.it/?procedure=idkeys
Cette
espèce a fait l'objet d'une fiche
détaillée
publiée dans le bulletin AFL 2008_1
par Jean-Michel Sussey |
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