Ascomycota - Lecanoromycetes - Hymeneliales -
Hymeneliaceae (incertae sedis)
Genre :
Ionaspis vient
du grec "Ion" = violette (fleur) et du
latin "aspis" = bouclier.
Espèce :
lacustris
vient du grec "lacus" = lac, étang.
Synonymes :
Aspicilia lacustris
(With.) Th.Fr.,
Lecanora lacustris (With.) Nyl., Lecanora
fulvomellea A.L.Sm., Ionaspis hyalocarpa
Eitner, Zeora cinerea var.
lacustris (With.) Flot., Gyalecta acharii
var. ochraceoferruginea Schaer.
Observation à
la loupe : Thalle
crustacé variant du blanc crème au rouge
ferrugineux, épilithique (0,4 mm
d’épaisseur), de continu jusqu’à
fendillé-aréolé, non lobé au pourtour mais
assez bien délimité souvent par une ligne
hypothalline brun rouge. Apothécies de
0,15 -0,4 mm concaves, d'orange pâle à brun
rouge, plus foncées que le thalle, assez
nombreuses, immergées
et à plusieurs dans chaque aréole.
Observation au
microscope : Spores
d'ellipsoïdales jusqu'à plus ou moins
globuleuses, incolores, par huit, de
12-24 x 6-12 µm. Épithécium jaunâtre, hyménium
et hypothécium incolores. Algue chlorococcoïde (Trebouxia).
Réactions
chimiques :
thalle K-, C-, KC-, épithécium et hyménium
N-, thalle et sommet de l’asque I-.
Récoltes
: Herb.JMS N° 1813
- Date : 22.08.04 Lieu
: 09 Plateau de Beille - Torrent de Serre Haute
de Très Benous - A4 Alt. : 1870 m.
Ecologie,
répartition :
Saxicole, calcifuge, aquatique, au bord ou dans
les ruisseaux, lacs et étangs. Plutôt régions
montagneuses.
- Support : sur rocher
siliceux dans un ruisseau.
Remarques :
Depuis les travaux de Lutzoni et Brodo (1995),
les définitions de Ionaspis et de
Hymenelia ont complètement changé. Ils ne
sont plus distingués d'après les algues.
Aspicilia supertegens
a un épithécium brun vert, N
+ vert émeraude et des apothécies légèrement
saillantes à la fin. Aspicilia aquatica a
le même épithécium N + vert émeraude, des spores
plus grosses de 22 - 35 x 14 - 18 µm, et des
apothécies le plus souvent isolées dans les
aréoles. Rhizocarpon lavatum fréquente
les mêmes sites, peut avoir un thalle de couleur
identique, mais possède des apothécies noires et
des spores fortement murales.
On trouve Ionaspis lacustris
surtout dans les régions humides, sur les
rochers acides au bord des ruisseaux, des
torrents, des lacs, des étangs ou franchement
recouverts temporairement par l’eau. Il est
souvent associé à Bacidina inundata et
verrucaria nigrescens var. laeviuscula.
Bibliographie
:
- Clauzade G. et Roux C., 1985 -
Likenoj de Okcidenta Eùropo. 17200
St-Sulpice-de-Royan, Société Botanique du
Centre-Ouest, 893p. - (p.383 - n°2)
- Ozenda P. et Clauzade G., 1970
- Les Lichens. Paris, Masson et Cie, 801p. -
(p.578 - n°1549)
- Purvis O.
W., Coppins B. J., Hawksworth D. L., James P. W.
et Moore D. M., 1992 - The lichen flora of Great
Britain and Ireland, Cromwell road, London SW7
5BD, The British Lichen Society and The Natural
History Museum 710p. - (p.272 - n°1)
- Tiévant Pascale, 2001 -
Lichens. Lausanne, Paris, Delachaux et Niestlé
S.A., 304p. - (p.142)
- Wirth V., 1995
- Die Flechten Baden-Württembergs (Teil1 et 2).
Stuttgart, Ulmer, 1006p. - (p.421 - 422)
Cette espèce a fait l'objet d'une fiche
détaillée dans le bulletin AFL 2005(1)
dans le cadre des fiches du débutant
publiée depuis 2002 par Jean-Michel
Sussey |
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