Association Française de Lichénologie - Les champignons lichénisés de France - AFL


 
 
 
 
 
 
 
 
 

Candelariella vitellina (Hoffm.) Müll. Arg. chémo. vitellina

Photos Patrice Lefrançois (Alpes de Haute-Provence, Orne - 61) / François Julien (Ille-et-Vilaine - 35) /
Françoise Guilloux (Vaucluse - (84) / Olivier Gonnet - Lozère - (48) - Jean-Michel Sussey - (74) -


 

Ascomycota - Lecanoromycetideae - Candelariales - Candelariaceae
 

Thalle : épisubstratique, non lobé au pourtour, bien visible, jusqu’à plusieurs cm de Ø,  jaune en général assez vif, souvent concolore aux apothécies, non clairement délimité ni lobé au pourtour, constitué de granulations noduleuses à subsquamuleuses (0,5-2 mm), convexes à un peu aplaties, quelquefois éparses mais le plus souvent groupées pour former une croûte épaisse.

Photosymbiote : algue chlorococcoïde.

Chimie : R- (les granules du thalle peuvent parfois être légèrement K+ rose jaunâtre.

Apothécies : fréquentes, (0,5-1,5 mm), plates,  K+ (orangé) avec rebord entier, crénelé ou granuleux, mince ou épais, en général persistant.

Asques contenant (12)16 à 32 spores, de 9-15 x 4-5 µm, ellipsoïdales, simples, avec les sommets plus ou moins arrondis, incolores,

Pycnides (0,1 mm de diamètre) fréquentes avec conidies courtement bacilliformes 2,5-3 x 1-1,5 µm.

Habitat : Partout, très fréquent. Sur toutes sortes de substrats (même d'autres lichens) mais surtout sur roches non calcaires, enrichies en nitrates par les oiseaux. Plus commun que Candelariella aurella sauf dans les zones urbaines polluées et sur roches calcaires.

 

Remarques de Jean-Michel Sussey : Indice de déterminabilité : ID1. Il existe deux chémotypes : Candelariella vitellina chémo. vitellina très courant et Candelariella vitellina chémo. flavovirella de couleur vert citrin (très rare, un seul exemplaire connu en France). Candelariella vitellina est assez souvent parasité par Carbonea vitellinaria, Pisutiella grimmiae et extrêmement rarement par Athallia vitellinaria. Lorsque C. vitellina forme un thalle aréolé, on peut le confondre avec Candelariella coralliza qui est composé de granulations coralloïdes jaune d’or agglomérées en aréoles planes et non pas en coussinets comme le premier.

 

Bibliographie

- Roux Cl. et coll., 2020. Catalogue des lichens et champignons lichénicoles de France métropolitaine. 3e édition revue et augmentée. Édit. Association française de lichénologie (A.F.L.), Fontainebleau, 1769 p.

- Smith C. W., Aptroot A., Coppins B. J., Fletcher A., Gilbert O. L., James P. W. and Wolseley P. A., 2009 - The lichens of Great Britain and Ireland. The British Lichen Society and the Natural History Museum Publications édit., London, 1046 p. (p. 446, n° 1987).

- Van Haluwyn C., J. Asta et JP Gavériaux, 2022. Guide des lichens de France, lichens des arbres, éditions Belin, 295 p.

 

Cette espèce a fait l'objet d'une fiche détaillée dans le bulletin AFL n°47(1) - 2022

dans le cadre des fiches du débutant publiées depuis 2002 par Jean-Michel Sussey

 

 

 


 

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