Association Française de Lichénologie - Les champignons lichénisés de France - AFL


 
 
 
 

Caloplaca marmorata (Bagl.) Jatta
=
Caloplaca flageyana = Caloplaca lactea f. fulva = Caloplaca lactea f. rubra = Gyalolechia cinnabarina
= Gyalolechia lactea f. rubra = Lecanora lactea f.
fulva
 

Photos 1-3 Françoise Guilloux et Jean-Louis Farou - session AFL Luberon 2009 - Vaucluse - (84)
Photos 4-5 Jean-Michel Sussey - 29/8/2003 -
Caussols - Alpes-Maritimes  - (06) -


 

Ascomycota - Lecanoromycetideae - Teloschistales - Teloschistaceae
 

Thalle : saxicole, endolithique, le plus souvent à peu près invisible.

Photosymbiote : algue verte chlorococcoïde.

Chimie : Thalle K- ; apothécies K+ pourpre.

Apothécies : épilithiques, petites, 0,2-0,5 mm, d’orange à brun rouge ferrugineux, d’abord concaves puis devenant planes ou convexes, avec un rebord propre bien visible, concolore au disque. Elles sont dispersées mais parfois regroupées en petits amas surtout lorsqu’elles sont dans les anfractuosités du substrat.

Microscopie : épithécium jaune orange, safran. Hypothécium incolore.

Spores polariloculaires, incolores, par huit, de (12)13-19(21) × 5-7(8) µm avec un épaississement équatorial court, de 2-3 µm de longueur.

Paraphyses avec chez certaines d’entre elles plusieurs ramifications vers les cellules apicales ou subapicales qui sont elles-mêmes plus renflées (5-7 µm) que celles de la base (2 µm) mais non globuleuses.

Écologie, répartition : saxicole, calcicole. Sur de petits blocs ou de petites pierres au sol, dans des stations exposées à la pluie, à la lumière et au soleil ; pierres sèches dans la journée mais soumises aux rosées matinales. Surtout région méditerranéenne. Étages thermo-, méso-, plus rarement supra-méditerranéen et collinéen.

Espèce assez commune.

 

Étymologie :  Caloplaca vient du grec « calo » = beau, du grec « placo » = plaque ; marmorata vient du grec « marmor » = marbre.

 

Remarque : La présence de paraphyses abondamment ramifiées dans leur partie supérieure permet la détermination facile de ce Caloplaca. Caloplaca lactea et Caloplaca lacteoides ont des apothécies beaucoup plus orangées et plus claires ainsi que des paraphyses simples ou presque. Caloplaca lactea a des spores plus trapues et moins longues, de 11 – 14 (16) × 6 – 8,5 (9,5) µm.

 

Bibliographie :

Clauzade G. et Roux C., 1985 – Likenoj de Okcidenta Eŭropo. Ilustrita determinlibro. Bull. Soc. bot. Centre-Ouest, n° spéc. 7, S.B.C.O. édit., St-Sulpice-de-Royan, 893 p. (p. 245, n° 48b).

Navarro-Rosinés P. y .Hladum N. L., 1996 – Las especies saxícolo-calcícolas del grupo de Caloplaca lactea (Teloschistaceae, líquenes), en las regions mediterránea y medioeuropea – Bull. Soc. linn. Provence, 47 : 139 – 166 (p. 159 – 164).

Nimis P. L., Pinna D., Salvadori O., 1992 – Licheni e conservazione dei monumenti. Cooperativa Libraria Universitaria, édit. Bologna, 165 p. (p. 70).

Roux C., 2017 – Clé des Caloplaca. Version provisoire (v.14f – 07.11.2017), inédit, 126p. (p. 58, n° 71)

Roux C. et coll., 2017 – Catalogue des lichens et champignons lichénicoles de France métropolitaine. 2e éd., Édit. Association française de lichénologie (A.F.L.), Fontainebleau, 1581 p., 2 tomes (p. 365).

Roux Cl., Coste C., Bricaud O., Masson D., 2006 – Catalogue des lichens et des champignons lichénicoles de la région Languedoc-Roussillon (France méridionale). Bull. Soc. linn. Provence, 57 : 85 – 200 (p. 104 n° 227).

 

Cette espèce a fait l'objet d'une fiche détaillée dans le bulletin AFL 2018-1

dans le cadre des fiches du débutant publiées depuis 2002 par Jean-Michel Sussey

 

 

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