Blastenia_ferruginea

Association Française de Lichénologie - Les champignons lichénisés de France - AFL

L'excipulum n'est pas amyloïde (montage dans le Lugol double)

Blastenia ferruginea (Huds.) A. Massal. -
= Biatora ferruginea (Huds.) Fr. = Caloplaca aurantiaca (Lightf.) Th. Fr. [non auct.]
= Caloplaca ferruginea (Huds.) Th. Fr. = Caloplaca ferruginea var. coalita Maheu et A. Gillet
= Caloplaca ferruginea var. confluens Grognot ex H. Olivier
= Caloplaca ferruginea var. « congruens » Grognot ex H. Olivier [lapsus d’Olivier 1897]
= (?) Caloplaca ferruginea var. subflavens (Lamy) H. Olivier = Gasparrinia ferruginea (Huds.) Tornab.
= Lecanora ferruginea (Huds.) Link = (?) Lecanora ferruginea var. subflavens Lamy
= Placodium ferrugineum (Huds.) Hepp

Photo 1 Olivier Gonnet - session AFL Luberon 2009 - Vaucluse - (84) -

Photo 2 Olivier Gonnet - 25/5/2015 - session AFL dans le Lot - Saint-Sozy - (46) -

Photo 3 Serge Poumarat - 2018 - Pyrénées-Orientales - (66) -

Photos 4-8 Patrice Lefrançois et JP Gavériaux - session AFL - Normandie 2012 - Orne - (61) -

Ascomycota - Lecanoromycetideae - Teloschistales - Teloschistaceae

Thalle : crustacé, grisâtre, mince, finement craquelé, épiphléode et toujours bien visible, souvent limité par une ligne hypothalline noire.

Photosymbiote : algue verte (autre que trentépohlia).

Chimie : thalle K-, apothécies K+ pourpre ; apothécie à disque C- et rebord C+ pourpre (présence d’anthraquinones chlorés).

Apothécies : biatorines, dispersées, ayant 0,5-2 mm de Ø, à disque brun-rouge, à rebord propre persistant un peu plus clair. Excipulum I-, non amyloïde, paraphyses simples.

Spores par huit, polariloculaires, incolores, de 12-17 x 7-9 µm avec un épaississement équatorial de 6-7 µm de long.

Pycnides rouges.

Habitat : Sur feuillus (à rhytidome lisse ou fissuré), plus rarement sur conifères (Juniperus), dans des forêts claires ou sur des arbres isolés, rarement sur bois (vieilles poutres), subneutrophile ou modérément acidophile, xérophile ou mésophile, astégophile, photophile ou héliophile, non ou modérément nitrophile. De l’étage supraméditerranéen supérieur à l’étage subalpin.

Espèce commune dans toute la France

Remarques : Blastenia crenularia lui ressemble beaucoup mais se développe sur roches siliceuses. Sur conifère on trouve souvent Blastenia hungarica.

- Chez Blastenia hungarica, l'excipulum est amyloïde, I+ bleu dans le Lugol double, ce qui permet de le différencier microscopiquement de Blastenia ferruginea.

Bibliographie :

- Roux Cl. et coll., 2020. Catalogue des lichens et champignons lichénicoles de France métropolitaine. 3e édition revue et augmentée. Édit. Association française de lichénologie (A.F.L.), Fontainebleau, 1769 p. et suppl. (à paraître).

- Roux C., 2014. Clé des Caloplaca. Version provisoire (v.12 – 10.11.2014), inédit, 121p. (p. 65 et 66).

- Pier Luigi Nimis, Jan Vondrák, octobre 2021. Clés des lichens d'Italie, Crustose Teloschistaceae. Italic 6.0 The information system on italian lichens :

http://italic.units.it/?procedure=idkeys

- Van Haluwyn C. et J. Asta, 2013. Guide des lichens de France, lichens des arbres, éditions Belin, 240p.

- Photos complémentaires sur le site de Serge Poumarat : [Lichens de Catalogne]