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Ascomycota - Lecanoromycetideae -
Teloschistales - Teloschistaceae
Étymologie :
Flavoplaca vient du latin « flavus » =
jaune pâle, du grec « placa » = plaque / polycarpa vient du grec «
poly » = plusieurs, nombreux et du grec « carpa »
fructification (allusion à ses nombreuses apothécies) / rohlenae en hommage à Josef Rohlena botaniste
tchécoslovaque du XXe siècle.
Synonymes
: Caloplaca oasis f. rohlenae (Servít) Clauzade et Cl.
Roux, Caloplaca polycarpa subsp. rohlenae (Servít) Cl.
Roux, Caloplaca polycarpa (A. Massal.) Zahlbr. morpho. rohlenae,
Observation à la loupe
: Thalle crustacé, épisubstratique
très mince, pratiquement invisible, donnant une teinte gris blanc
à la roche support, non ou peu lobé au pourtour. Apothécies
(0,1 – 0,3 mm, rarement 0,5 mm) nombreuses, avec un disque rouge
orangé et un rebord propre épais concolore au disque ou un peu plus
clair.
Observation au
microscope : Spores
polariloculaires, incolores, par huit, de 10 – 13 × 6 – 7,5 µm, avec un
épaississement équatorial de 4,5 – 7 µm.
Réactions chimiques
: Cortex du thalle : K– (avec
peu ou pas d’anthraquinones).
Apothécies : K+ pourpre.
Écologie, répartition
: Parasite de Bagliettoa parmigera ou
de Bagliettoa parmigerella.
Saxicole, calcicole. Sur des rochers ou pierres très cohérents
et compacts, de modérément sciaphile à photophile mais non héliophile.
Plutôt dans des régions sèches et chaudes. Assez peu commun. De l’étage
thermoméditerranéen à l’étage collinéen.
Remarques
: Flavoplaca polycarpa morpho
polycarpa a un thalle, épisubstratique, jaune orangé, K+ pourpre,
plus ou moins lobé au pourtour, parasite de Bagliettoa parmigera
ou de B. parmigerella. Xanthocarpia lactea à thalle
endolithique ou peu visible, a des apothécies jaune orangé, des spores
dont l'épaississement équatorial est inférieur à 3 µm ; il croit de
manière autonome, non parasite, plus particulièrement sur des petites
pierres au sol. Xanthocarpia lacteoides a des spores beaucoup
plus grandes (16 – 23 µm) et un épaississement équatorial de 1 à 2 µm.
Xanthocarpia crenulatella a un thalle souvent formé d'aréoles
éparses jaune pâle ou jaune d'œuf, visible autour des apothécies à
rebord vaguement crénelé ; ses spores plus grandes ont un épaississement
équatorial très petit, inférieur à 3 µm. Indice de déterminabilité :
ID3.
Bibliographie
:
Clauzade G. et Roux Cl., 1977 –
Taxons nouveaux et intéressants pour le midi de la France. Bull.
Soc. linn. Provence, 30 : 9 - 36. (p. 31).
Clauzade G. et Roux Cl.,
1985 – Likenoj de Okcidenta Eŭropo.
Illustrita determinlibro. Bull. Soc.
bot. Centre-Ouest,
n° spéc. 7, S.B.C.O. édit., St-Sulpice-de-Royan,
893 p. (p. 239, n° 35).
Roux Cl., 2018 – Clé des
Caloplaca. Inédit (p. 39 n° 42).
Roux Cl., 2003 – Validigo de la
taksonoj priskribitaj de J. Asta, G. Clauzade kaj C. Roux inter 1973 kaj
1977. Bull. Soc. linn. Provence, 54 : 119 – 123 (p. 121).
Roux Cl., Coste C., Bricaud
O., Masson D., 2006 – Catalogue des lichens et des champignons
lichénicoles de la région Languedoc-Roussillon (France méridionale).
Bull. Soc. linn.
Provence, 57 : 85 – 200 (p. 105 n° 238).
Roux C. et
coll., 2025 – Catalogue des lichens et champignons lichénicoles de
France métropolitaine. 4e éd. revue et augmentée.
Cette espèce a fait l'objet d'une fiche
détaillée dans le bulletin AFL n°47(1) - 2022
dans le cadre des fiches du débutant publiées
depuis 2002 par Jean-Michel Sussey |
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