Ascomycota - Lecanoromycetideae -
Lecanorales - Parmeliaceae
Thalle :
foliacé à ± fruticuleux, (1 à 6 cm) distinctement jaune,
avec
des lobes allongés 1-5 mm de large, ± dressés et divergents, avec face
supérieure souvent canaliculée (écotype tubulosus), dépourvue d'isidies
et de sorédies ; médulle jaune, rhizines jaunes très rares, le plus
souvent absentes. Nombreuses pycnides brun noirâtre à l'apex des lobules
latéraux.
Photosymbiote :
algue verte autre
que trentépohlia.
Chimie :
R-. Présence de d'acide vulpinique, (du latin vulpes = renard),
une substance toxique autrefois utilisée dans la confection d'appâts
mortels pour limiter le nombre de renards.
Apothécies 2-10 mm
de Ø, assez souvent absentes, non pédicellées, rouge-brun, à disque
concave ou plan. (voir photos 5 et 6).
Habitat :
espèce corticole, sur rameaux de Juniperus ou de
Pinus, terricole, muscicole (sur mousses terricoles ou saxicoles) ou détriticole, dans des pelouses ou sur des crêtes ventées rapidement
déneigées, plus ou moins calcicole, basophile ou neutrophile, xérophile,
anémophile, héliophile, non ou peu nitrophile. De l'étages montagnard à
l'étagz nival.
Ombroclimats humide et
hyperhumide.
Espèce assez commune dans les Alpes et les Pyrénées.
Remarque :
la distinction entre deux écotypes corticole et saxicole est
actuellement abandonnée.
Bibliographie :
-
Catalogue des lichens et champignons lichénicoles de France
métropolitaine de C. Roux et coll., 2017, 2e édition revue et complétée,
page 1084.
- Clauzade G. et Roux C., 1985 - Likenoj de Okcidenta
Eŭropo. p. 2857.
- Guide des lichens de France, lichens des
arbres, par C. Van Haluwyn et J.
Asta, éditions Belin, 2013, pages 104 et 105. |