Ascomycota - Lecanoromycetideae -
Teloschistales - Teloschistaceae
Thalle
crustacé,
épisubstratique, lobé au pourtour,
souvent en rosette, petit, (jusqu’à 11 mm de diamètre),
bien délimité, lâchement fixé
au substrat. Lobes périphériques
courts (maximum de 1,2 mm) et
très convexes, parfois légèrement
ramifiés et imbriqués.
Aréoles centrales polygonales et plates. Face supérieure
rouge écarlate ou orange rougeâtre,
non pruineuse, avec parfois des taches décolorées correspondant à un
amincissement du cortex. Thalle à cortex scléro-prosoplectenchymateux
avec les hyphes perpendiculaires à la surface et des cellules allongées.
Photosymbiote :
algue
verte (autre que trentépohlia)
à cellules abondantes formant
un matelas sous l’hypothécium.
Chimie :
thalle et apothécies K+ pourpre.
Apothécies
(0,3-1,8 mm) nombreuses, à
disque concave puis convexe, non pruineux, à rebord propre plus clair
que le disque et rebord thallin concolore au thalle et lisse ou crénelé
chez des exemplaires âgés, déformées par compression mutuelle, au début
immergées puis sessiles, couvrant les aréoles et la base des lobes,
parfois même l’extrémité des lobes.
Épithécium assez épais, jaune brunâtre. Hypothécium incolore.
Paraphyses abondamment ramifiées
de 1,5-3,5 µm de diamètre à la base, avec des cellules apicales renflées
de 3-6,5 µm.
Spores polariloculaires,
incolores, par huit, de (10)11,5-15(16,5) × (3,5)5-6(7) µm avec un
épaississement équatorial de (2,5)3,5-5(6) µm de longueur.
Écologie, répartition
:
Saxicole, calcicole. Sur le
sommet de rochers calcaires dans des stations exposées à tous les temps
y compris au soleil et à la neige. Nitrophile, surtout
ornithocoprophile. Étages subalpin et alpin.
Assez peu commun. Alpes et
Hautes-Pyrénées.
Étymologie
:
rouxii
en hommage
à Claude Roux, lichénologue français (1945).
Remarques :
- Xanthoria
elegans
a un thalle plus grand, muni d’un cortex inférieur, des lobes longs, en
forme de doigts, non imbriqués mais bien juxtaposés les uns par rapport
aux autres, et sa face supérieure est maculée de taches plus claires
caractéristiques.
-
Calogaya
biatorina subsp.
biatorina a un thalle plus grand, des lobes un peu plus longs et
plus plats, ordinairement chagrinés, les apothécies au centre et des
spores plus larges à aspect renflé.
Bibliographie
- Roux Cl. et coll., 2020. Catalogue
des lichens et champignons lichénicoles de France
métropolitaine. 3e édition revue et augmentée. Édit. Association française de lichénologie
(A.F.L.), Fontainebleau, 1769 p. et suppl. (à
paraître).
- Roux C., 2014. Clé des
Caloplaca. Version provisoire (v.12 – 10.11.2014), inédit, 121p. (p.
65 et 66).
- Pier Luigi Nimis, Jan Vondrák, octobre 2021. Clés des lichens d'Italie,
Crustose Teloschistaceae.
Italic 6.0 The information
system on italian lichens :
http://italic.units.it/?procedure=idkeys
Cette espèce a fait l'objet d'une fiche
détaillée dans le bulletin AFL 2015(2)
dans le cadre des fiches du débutant publiées
depuis 2002 par Jean-Michel Sussey |
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