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Ascomycota - Lecanoromycetideae -
Lecanorales - Parmeliaceae
Thalle : fruticuleux
(0,3-3 cm) rigide, buissonnant, brun olivacé, brillant,
plus clair chez les exemplaires jeunes ou à l’ombre, fixé au substrat
par des crampons desquels naissent les branches principales,
dressées, circulaires (0,5-1,5 mm), creuses, puis se ramifiant
plus ou moins dichotomiquement, les rameaux terminaux étant
presque recouverts complètement de spinules au bout
desquelles se trouvent une pycnide brun foncé. D’abondantes
pseudocyphelles allongées (0,8 mm) ou ovoïdes et cratériformes,
recouvrent les rameaux principaux et secondaires.
Photosymbiote : Algue protococcoïde du genre Trebouxia.
Chimie :
R-, tholus I+ indigo.
Apothécies (0,3-2(6) mm) lécanorines, terminales ou
subterminales, en général assez abondantes, à disque plan ou légèrement
convexe, brillant, brun foncé à marge révolutée et bord
thallin couvert de spinules.
Spores ellipsoïdales à
subglobuleuses, simples, incolores, par huit, de 4-6 × 3,5-4 µm.
Paraphyses cohérentes, simples ou
légèrement ramifiées au sommet.
Hypothécium incolore.
Pycnidiospores plus ou moins
cylindriques de 4-5 × 1-1,5 µm.
Écologie,
répartition : Corticole, rarement humicole. Sur branchettes
d’arbrisseaux dans des maquis à bruyère, ciste, lavande des
Maures, dans des stations ouvertes, bien éclairées, ensoleillées,
chaudes mais dans une ambiance humide. Étage mésoméditerranéen.
Très rare. En France
observé sur branchettes mortes d’Erica arborea ; deux sites
connus dans le Var ci-dessus et en Pyrénées-Orientales, environs de
Collioures ; ailleurs observé surtout sur Erica australis, E. iberica,
E. aragonensis, E. umbellata, Cistus ladanifer et Pinus pinaster.
Étymologie : Cetraria
vient du latin « cetra » = petit bouclier de cuir
et du suffixe latin « aria » = relatif à (le cortex de certains
Cetraria ayant l’aspect du cuir) ;
crespoae en hommage
à Ana Maria Crespo de Las Casas (1948) lichénologue espagnole.
Remarque : Cetraria
aculeata, terricole et muscicole,
a des rameaux dichotomes depuis la base, possède des pseudocyphelles
surtout sur la base des rameaux, et a beaucoup moins de spinules.
Cette espèce a fait l'objet d'une fiche
détaillée dans le bulletin AFL 2015(2)
dans le cadre des fiches du débutant publiées
depuis 2002 par Jean-Michel Sussey |
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