Ascomycota - Lecanoromycetideae -
Candelariales - Candelariaceae
Photos 1-2 Olivier Gonnet - session AFL 2014 - Hautes-Alpes - (04) -
Photos 3-5 Gérard Daval (avec Gyalolechia australis sur le photo
3) Pyrénées-Atlantiques (64) - Photo 6 Serge Poumarat - Le Candelariella
parasite le thalle indéterminé (visible en bas à gauche) et est lui-même
envahi par Glaucomaria rupicola) - Photo 7 Olivier Gonnet asque et tholus (avec le tube central décelable),
paraphyses, ascospores biguttulées.
Thalle :
épilithique, glébuleux ou rarement subaréolé-glébuleux par endroit,
parfois peu visible sous les apothécies, de jaune grisâtre à entièrement
gris, composé de granules agglomérés ou de petites aréoles glébuleuses.
Photosymbionte :
Algue verte autre que trentépohlia.
Chimie
: thalle et
apothécies K-, C-, KC-, P-.
Apothécies
0,1-1 mm de diam., lécanorines, appliquées sur le thalle, à disque de
jaune citrin à jaune doré, rarement jaune moutarde, plan ou légèrement
convexe à la fin, avec une marge lisse, ondulée à la fin, concolore au
disque et jamais au thalle.
Microscopie
: Spores par 8,
hyalines, simples, de d’ellipsoïdales à longuement ellipsoïdales,
parfois un peu courbes, 12,5-16 x 5,5-7 µm.
Habitat
(d'après Roux et coll., 2020) : saxicole,
laticalcicole, surtout xérophile, photophile ou héliophile. Lichénicole
facultatif. Étages montagnard supérieur et surtout subalpin et alpin.
Assez peu commun dans les
montagnes, non menacé.
Remarques
: C. aurella
subsp. glebulosa peut être confondu avec C. plumbea
comme l’on fait Halici et
al. (2012) et Nimis et
Martelos (2023). Le
premier, parfois lichénicole, s’en distingue par le thalle moins épais,
glébuleux (rarement partiellement subaréolé-glébuleux) versus un thalle
épais, squamuleux-glébuleux. Les squames glébuleuses à base rétrécie
composant le thalle de C. plumbea sont, de plus, bien plus
grandes que les petites aréoles glébuleuses de C. aurella subsp.
glebulosa. Autre différence, le rebord des apothécies de cette
dernière est concolore au disque, jamais au thalle (dans la limite de
mon expérience).
Bibliographie
ASTA J., CLAUZADE G. et ROUX C., 1973. Étude de quelques groupements
lichéniques saxicoles-calcicoles du parc national de la Vanoise. Trav.
sci. Parc nat. Vanoise, 3 : 73-104 (sub Candelariella oleaginescens
var. glebulosa).
CLAUZADE & ROUX Cl., 1985. Likenoj de Okcidenta Eǔropo.
Illustrita determinlibro. Bull. Soc. bot.
Centre-Ouest,
nouv. sér., n. spéc. 7, 893 p.
HALICI M. G., KOCAKAYA M. et KILIÇ E., 2012.
New Candelariella records for Turkey.
Mycotaxon, 121 : 313-318. (sub Candelariella plumbea)
NIMIS P. L. et MARTELLOS S., 2023.
Italic 5.0,
the information system on italian lichens.
Candelariella plumbea :
https://italic.units.it/index.php?procedure=taxonpage&num=509
ROUX C. et coll., 2020. Catalogue des lichens et champignons
lichénicoles de France métropolitaine. 3e édition revue et augmentée
(2020). Édit. Association française de lichénologie (A. F. L.),
Fontainebleau, 1769 p. (sub Candelariella oleaginescens var.
glebulosa)
Photos complémentaires sur le site de Serge Poumarat : [Lichens
de Catalogne] |