Ascomycota -
Dothideomycetideae -
Capnodiales - Cystocoleaceae
Thalle :
constitué de fins filaments noirâtres, ± ramifiés, ± enchevêtrés, ayant
environ 0,1 mm de Ø, étalés sur la roche, constitués par des filaments
d'une algue du genre
Trentepohlia entourés par les hyphes du champignon (voir schéma
tiré du livre de Clauzade et Ozenda, Les lichens, étude biologique et
flore illustrée p.758).
C'est le
photosymbiote qui organise la structure spatiale du thalle lichénique.
Photosymbiote :
Trentepohlia.
Chimie :
R-.
Apothécies :
jamais rencontrées, thalle stérile. Pas de pycnides.
Habitat :
espèce aérohygrophile, des roches
± verticales, non ou à peine calcaires, exceptionnellement à la
base des troncs. dans des milieux
ombragés, très humides,
protégés des pluies et du vent.
De l’étage collinéen à l’étage subalpin.
Cette espèce assez
rare est considérée actuellement comme potentiellement menacée.
Ne pas
faire de récoltes et faire protéger le site.
Étymologie : Cystocoleus vient du grec « kystis » =
tuyau et du grec « koleus » = gaine, étui, fourreau (à cause des
filaments d’algues enveloppés par les hyphes du champignon) ;
ebeneus vient du latin « ebeneus » = d'ébène, noir (couleur du
thalle).
Bibliographie
:
Boissière J.-C. et Montavont J.-P., 1994, Deux lichens
intéressants et méconnus. Bull. Ass. fr. Lichénologie, 19(1) : 46
p. (p. 19).
Clauzade G. et Roux C., 1985 - Likenoj de Okcidenta
Eŭropo. p. 349, n° 1.
Roux C. et coll., 2013 - Catalogue des lichens de
France, 2014, page 382 et 383.
Van Haluwyn C. et Lerond M., 1993 - Guide des lichens.
Lechevalier édit., Paris, 344 p. (p. 99).
Remarque :
Ne pas confondre avec les genres
-
Ephebe et Spilonema dont le
photosymbiote est une cyanobactérie (Stigonema),
- Thermutis dont le
cyanosymbiote est un Scytonema,
-
Pseudephebe (P. pubescens et P. minuscula) à algues
vertes chlorococcoïdes.
- ni avec Racodium rupestre
également à Trentepohlia, dont les hyphes du mycosymbiote
sont disposées parallèlement autour des filaments de Trentepohlia. |