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Ascomycota - Lecanoromycetideae -
Lecanorales - Parmeliaceae
Thalle :
fruticuleux, en forme de coussinet, constitué de
lanières (2-8 cm de haut et 5 mm de large), dressées, rigides,
cassantes, canaliculées, cucullées (± en forme de capuchon), blanc
crème, à base souvent morte, de couleur rouge pourpre vineux,
lâchement fixées au sol, formant parfois un tapis mélangé à d’autres
lichens tels que Cetraria islandica ou Flavocetraria
nivalis.
Face extérieure lisse ou
très légèrement ridulée, portant des pseudocyphelles allongées ou
arrondies, blanches, et sur le rebord de la lanière des pycnides
noires, saillantes ou portées par de courtes spinules (voir photo
4).
Médulle blanche.
Photosymbiote :
algue verte (Trebouxia).
Chimie :
Médulle K-, P- ou P faiblement jaunâtre.
Apothécies
: très rares ; non observées. Spores ellipsoïdales,
simples, incolores, par huit, de 5-8 × 3-5 µm.
Écologie,
répartition :
Terricole, ou
détriticole, sur des sols calcaires ou non. Sur des pelouses alpines,
rases, dans des stations bien exposées à tous les temps y compris le
vent et la neige, bien éclairées et bien ensoleillées. Étages montagnard
supérieur (rare), subalpin et alpin. Assez commun dans les Alpes. Existe
aussi dans le Massif des Vosges, l’Ain, le Massif central et les
Pyrénées.
Étymologie : Flavocetraria
vient du latin « flavus » = jaune, du latin
« cetra » = petit bouclier de cuir et du suffixe « aria » =
évoquant (allusion à l’aspect de cuir et à la couleur du thalle) ;
cucullata
vient du latin « cucullus » = capuchon et du suffixe « atus »
= muni de (allusion à la forme du sommet des branches du thalle plus
ou moins en capuchon).
Remarque :
Flavocetraria nivalis est proche mais possède des lobes plus
larges
(jusqu’à 15 mm), non canaliculées, très ridées-réticulées
et crépues au sommet, à base morte jaune brunâtre,
sans couleur pourpre rougeâtre à
la base.
Cette espèce a fait l'objet d'une fiche
détaillée dans le bulletin AFL 2015(1)
dans le cadre des fiches du débutant publiées
depuis 2002 par Jean-Michel Sussey |
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