|
Ascomycota - Lecanoromycetideae -
Candelariales - Candelariaceae
Thalle :
crustacé non lobé au pourtour,
bien visible, formé de squamules minuscules (0,1-0,2
mm mais parfois jusque 1 mm) juxtaposées, aplaties, et
irrégulièrement lobées avec des soralies jaunes, groupées au centre, devenant rapidement
pulvérulentes par le développement de sorédies (squamules soralifères),
jaune à jaune verdâtre ; les soralies sont subsphériques et jaune vif,
de 0,05-0,07 mm de Ø, souvent coalescentes et recouvrant toute la
surface des squamules / ou bien thalle constitué uniquement de
minuscules granules jaunes, agglomérés les uns aux autres et formant une
croûte lépreuse.
Chimie : thalle et apothécies R- ; tholus I + bleu.
Apothécies :
souvent absentes ; 0,5-1 mm de Ø, à disque plan au début
puis convexe, jaune vitellin, avec un rebord mince, lisse ou
partiellement sorédié, concolore au disque, tendant à disparaître à la
fin.
Paraphyses cylindriques, certaines ramifiées dans leur partie
supérieure, apparaissant bien parallèles entre elles.
Asques claviformes,
octosporés.
Spores de 10-17 x 4,5-5,5 µm., ellipsoïdales, simples, légèrement
incurvées, incolores.
Pycnidiospores oblongues ou ellipsoïdales, petites,
d’environ 3 x 1,5 µm.
Habitat :
sur écorce (épiphléode),
rarement sur bois (lignicole) ; commun sur
les arbres riches en éléments azotés et situés à l’ombre ; en
particulier sur saules, peuplier… à la base des troncs recevant les
urines des chiens à condition que la pollution ne soit pas trop forte.
Commun. De l’étage mésoméditerranéen à l’étage montagnard dans des
stations bien éclairées et ensoleillées mais bien arrosées par les
pluies.
Étymologie : Candelariella
vient du latin «candelar» = chandelle et du suffixe «ella»
= diminutif de couleur (en rapport avec la couleur de cire souvent
luisante par temps sec) ; reflexa
vient du latin «reflex» = retourné, récurvé.
Synonymes
: Caloplaca reflexa (Nyl.) Flagey, Candelaria
reflexa (Nyl.) Arnold, Candelariella
sorediosa Poelt et Redali, Gyalolechia
reflexa (Nyl.) Dalla Torre et Sarnth., Lecanora reflexa (Nyl.)
Nyl., Lecanora vitellina var. reflexa Nyl.
Remarques :
- Candelaria concolor a un thalle plus jaune,
foliacé, en forme de mains ou palmes digitées, formé de petits lobes
redressés, avec au bout, des sorédies ; cosmopolite mais surtout
corticole dans des stations riches en nitrates sur divers types de
substrats, mais surtout corticole ; apothécies rares.
- Candelariella xanthostigma
d’aspect granuleux pulvérulent, est constitué de granulations plus
petites (0,01-0,05 mm) dépourvus de sorédies (pas de squamules
aplaties), il se développe en l’absence d’apports azotés.
- Candelariella vitellina a un thalle granuleux,
massif, bien développé ; apothécies nombreuses, assez grosses, avec un
rebord thallin entier, crénelé, granuleux, jaune sale ; sur divers types
de substrats, mais surtout saxicole calcifuge et nitrophile.
- Caloplaca
citrina
est morphologiquement assez proche mais il est K+ rouge.
Textes tirés de
l'une
des 12 fiches
du débutant
publiées dans le bulletin AFL 2011_2
par Jean-Michel Sussey |
|
|