|
Ascomycota -
Lecanoromycetes - Candelariales - Candelariaceae
Thalle :
en forme de coussins plus ou moins arrondis de moins d’un
cm de diamètre, constitué de petites laciniures (0,5 – 2
mm) ayant la forme d’une main ou d’une palme digitée, lobées,
laciniées à la pointe, couvertes de blastidies granuleuses,
marginales. Squamules appliquées au substrat et parfois redressées
donnant au thalle un aspect plus ou moins buissonnant. Face
supérieure jaune verdâtre et face inférieure blanchâtre,
cortiquée, avec des rhizines peu nombreuses, blanches,
robustes.
Photosymbiote :
algue verte chlorococcoïde.
Chimie :
K-.
Apothécies :
rares, (0,4-1
mm) à peine plus foncées que le thalle, à disque plan et rebord
persistant, entier, crénelé,
plus ou moins crénelé et blastidié. Spores
(5-10 x 4-5 µm) par 16-32, ellipsoïdales, non cloisonnées, incolores,
contenant deux guttules lipidiques
(voir photo 6a, montage dans le rouge Congo).
Écologie, répartition :
Corticole, sur arbres à feuillage caduc, rarement
lignicole ou sur béton. Dans des stations exposées à tous les temps mais
surtout bien éclairées (sur arbres isolés ou d’alignement),
bien ensoleillées, et riches en substances nutritives (poussières,
nitrates). De l’étage mésoméditerranéen à l’étage montagnard. Très
commun. Toute la France, Corse comprise.
Étymologie :
Candelaria
vient du latin « candela » = chandelle (allusion à la couleur,
jaune de cire) ; concolor vient du latin « concolor »
= même couleur (couleur uniforme du thalle).
Synonymes :
Caloplaca laciniosa
(Dicks.) H. Olivier, (?) Candelaria concolor f. citrina (Kremp.)
Dalla Torre et Sarnth., Candelaria laciniosa (Nyl.) Kieff.,
Candelaria vulgaris A. Massal., Lecanora candelaria auct.,
Lecanora concolor (Dicks.) Lamy non Ramond, Lecanora laciniosa
(Dicks.) Nyl., Physcia candelaria auct. non (Weber ex F. H. Wigg.)
Anzi, Xanthoria concolor (Dicks.) Th. Fr.
Remarques :
Les Candelariella ont un thalle crustacé, très divers, à face
inférieure (lorsque présente) non cortiquée. Parmi les espèces
corticoles, Candelariella reflexa
a un thalle
non lobé au pourtour, composé de granules ou de minuscules squamules,
jaune verdâtre, juxtaposés, aplatis, irrégulièrement lobés, avec,
groupées au centre, des soralies
jaunes.
Candelariella xanthostigma
a un thalle
très jaune vitellin, formé de grosses granulations cortiquées et
irrégulièrement réparties, dépourvues de soralies, à apothécies rares ;
il colonise divers types de substrats, mais est surtout
corticole. Candelariella vitellina a un thalle granuleux,
massif, bien développé, à apothécies nombreuses, assez grosses, avec un
rebord thallin entier, crénelé, granuleux, jaune sale ; il s’établit sur
divers types de substrats, mais est surtout saxicole-calcifuge et
nitrophile. Xanthoria candelaria a une réaction K + pourpre.
Candelaria
pacifica possède des lobes plus petits et la face inférieure
est dépourvue de cortex et de rhizines bien nettes.
Bibliographie :
- Stapper
Norbert J., 2012. Illustrierte Bestimmungshilfe zur Unterscheidung von
Candelaria concolor und Candelaria pacifica. Archive for
Lichenology, vol. 7, 12 pages.
- Roux C. et coll., 2014 - Catalogue des lichens de
France. pages 264 et 265.
- Wirth et all., 2013, Die
Flechten Deutschlands, tome 1, pages 319 et 320.
Reproduction partielle de l'une des 12 fiches
du débutant
publiées dans le bulletin AFL 2015_1
par Jean-Michel Sussey |
|
|