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Ascomycota - Lecanoromycetideae -
Lecanorales - Parmeliaceae
Thalle : fruticuleux, en forme de
coussinet, constitué de lanières (2-8 cm de haut et 6-15 mm de
large), dressées, assez souples, non canaliculées, plutôt planes,
jaune verdâtre pâle, ramifiées, à extrémités tronquées et
incisées prenant parfois un aspect crépu, à base souvent
morte, de couleur jaune plus ou moins vif à jaune brunâtre,
lâchement fixées au sol, formant parfois un tapis mélangé à d’autres
lichens tels que Cetraria islandica ou Flavocetraria
cucullata. Faces extérieure et intérieure réticulées-sillonnées,
portant parfois des pseudocyphelles allongées ou arrondies, blanches,
dispersées, et sur le rebord de la lanière des pycnides noires
saillantes ou portées par de courtes spinules. Médulle blanche.
Photosymbiote :
algue verte (Trebouxia).
Chimie :
Médulle K-, I-.
Microscopie
: Apothécies rares ; 3-20 mm de Ø, brunâtre, planes à
convexes, à disque brunâtre et à rebord concolore au thalle.
Spores
ellipsoïdales, simples, incolores, par huit, de 5-8 × 3-5 µm.
Écologie,
répartition : Terricole, ou détriticole, sur des sols
calcaires ou non. Dans des pelouses alpines, rases, dans des stations
bien exposées à tous les temps y compris le vent et la neige, bien
éclairées et bien ensoleillées. Étages montagnard supérieur (rare),
subalpin et alpin. Assez commun dans les Alpes. Existe aussi dans le
Massif des Vosges, l’Ain, le Massif central et les Pyrénées.
Étymologie :
Flavocetraria
vient du latin « flavus » = jaune, du latin « cetra » =
petit bouclier de cuir et du suffixe « aria » = évoquant
(allusion à l’aspect de cuir et à la couleur du thalle) ;
nivalis vient du latin «nivalis
» = neigeux, (allusion à sa couleur).
Remarque :
Cetraria cucullata est proche mais possède des lobes plus étroits,
enroulés, à extrémités non tronquées et une couleur pourpre rougeâtre à
la base.
Cette espèce a fait l'objet d'une fiche
détaillée dans le bulletin AFL 2015(2)
dans le cadre des fiches du débutant publiées
depuis 2002 par Jean-Michel Sussey |
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