Ascomycota -
Eurotiomycetes - Pyrenulales - Monoblastiaceae
Thalle
: crustacé non lobé au pourtour, hemiendolithique (en partie
endolithique et en partie épilithique, apparaissant comme continu ou
rarement fendillé), mince, lisse ou finement granuleux, grisâtre, gris
brun, ou rose à l'état frais (teinte qui
disparaît sur les échantillons en herbier). Pas d'isidies ni de
soralies.
Photosymbiote :
algue verte (Trentepohlia).
Chimie :
R-.
Périthèces
: 0,5-1 mm, noirs, au quart ou à demi enfoncés dans
le thalle, avec un involucrellum s'écartant de la base incolore de l'excipulum, conico-hémisphériques, à ostiole peu visible ;
pyrénium dimidié ; paraphyses persistant à maturité. Asques à spores
typiquement alignées en une seule file (unisériées). Ascospores unicloisonnées,
hyalines, 10-20 x 6-9 µm.
Habitat :
Sur parois verticales ou inclinées de roches calcaires, dans des sites non ensoleillés.
bien aérés, ±s soumis aux pluies et écoulements d'eau. Espèce commune dans toute la
France (sauf dans les régions de hautes montagnes).
Étymologie : Acrocordia vient de « acro » = bout,
sommet et du latin « cord » = coeur ; conoidea
vient du grec « konos » ou du latin « conus » = cône et du suffixe grec
« eides » de « eidos » aspect ou du suffixe latin « idea » = qui a
l'apparence de, qui ressemble à (en rapport avec la forme des périthèces
qui sont coniques).
Remarques :
- Il existe une variété trisepta dont la spore est munie de 3
cloisons.
- Acrocordia salweyi a un involucrellum noir
entourant complètement le périthèce et des spores plus grandes.
- Acrocordia macrospora a des spores beaucoup plus
grandes et il est calcifuge ou à peine faiblement calcicole.
Bibliographie :
- Clauzade G. et Roux C., 1985 - Likenoj de Okcidenta
Eŭropo. p. 152, n° 2.
- Roux C. et coll., 2014 - Catalogue des lichens de
France. pages 46 et 47.
Cette espèce a fait l'objet d'une fiche
détaillée dans le bulletin AFL 2015(1)
dans le cadre des fiches du débutant publiées
depuis 2002 par Jean-Michel Sussey |
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